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 Le chemin vers la paix... [Pv : Jhank Ranzu]

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Zafura Aki
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MessageSujet: Le chemin vers la paix... [Pv : Jhank Ranzu]   Le chemin vers la paix... [Pv :  Jhank Ranzu] EmptyVen 31 Aoû - 14:22

Le vent soufflait autour de moi, tumulte incessant emplissant mes oreilles. Quelques flocons épars se déposaient déjà sur ma tenue, tâche d'un blanc pure sur le noir de mes habits. Le décor était flou alors que j'accélérais encore. Je fermais quelques secondes les yeux pour savourer cette sensation enivrante de liberté. L'air frais frôlant ma chair, la froideur de la neige sur ma peau, l'odeur de pin flottant dans l'air... Peu de chose égalait le bonheur simple mais pourtant si puissant que je ressentais en cet instant précis. Aucun soucis ne pouvait effleurer mon esprit, il était un bastion inexpugnable d'où émanait seulement une joie profonde. Je raffermis ma prise sur la fourrure du loup que je chevauchais, et regrettais un bref instant de porter des gants. Il semblait si soyeux, luisant dans l'air matinal. D'une main amicale je flattais son encolure, et par le lien que j'avais lié mentalement avec l'animal je sentis son contentement. Lui aussi était heureux. Nous n'étions plus qu'une seule entité, chacun ressentant les sensations de l'autre de manière exacerbée. Mes pattes frappaient le sol, la morsure du froid me brûlait les coussinets mais je l'ignorait. La langue ballante, je jappait bruyamment de temps à autres. Sur mon dos, je me tenais. Nous n'étions à cet instant même plus qu'un. Je sentais sa joie. Il sentait mon bonheur. Qui sommes nous ? Rien d'autre que tout, et un à la fois. Une masse fusante d'exaltation.

Malheureusement, tout a une fin. Bien que je me sois octroyé quelques instants de plaisir, je ne perdais pas de vue mon objectif. J'étais avant tout en mission, chargé d'aller prendre des nouvelles de villages vivant en autarcie dans les montagnes. J'avais déjà traversé deux d'entre eux, et il ne m'en restait qu'un avant que je ne puisse me reposer pour cette première journée de mission. Afin de m'y rendre plus vite, j'avais demandé aux animaux de l'aide, et c'était ce magnifique loup des montagnes qui avait répondu à mon appel. De la taille d'un gros chien, il était d'une splendeur à couper le souffle. On ressentait dans chacun de ses pas la discrétion du chasseur, la furie et la violence contenue. En lui sommeillait quelque chose de terriblement dangereux et puissant, mais seul un œil exercé pouvait le discerner dans la précision de ses mouvements. J'avais noué un lien mental avec lui, une capacité dont je disposais depuis toujours. Pendant un instant qui m'avait semblé être une éternité, nous nous étions contemplé l'un l'autre, aussi bien physiquement que mentalement. Oui, j'étais comme lui. Un prédateur. En moi aussi sommeillait quelque chose de terrible. Nous avions les mêmes yeux. Des yeux de tueurs sans merci. Des yeux d'animaux. Alors, il avait baissé la tête pour m'inviter à monter sur son dos, m'acceptant par ce simple geste.

Je me souvenais de chaque animal avec qui j'avais discuté, depuis ma plus tendre enfance jusqu'à maintenant. Un chat joueur avec qui j'avais passé de bons moments lorsque j'étais jeune. Il avait été mon ami et confident pendant des années. Un aigle qui volait autour du village, il y a quelques mois. Je voulais sentir l'air dans mes ailes, apercevoir le monde de mes yeux aguerris. Plonger sur le mulot innocent pour le transpercer de mes serres acérées. Un saumon dans un ruisseau, remontant le cours de la rivière afin de mourir en donnant la vie. Une fourmi dans ses galeries labyrinthiques, ramenant la nourriture si durement acquise. J'avais combattu à leurs côtés, affrontant un danger inexplicable. Ses mandibules acérées tranchaient en deux mes congénères, pourtant j'avais lutté jusqu'au bout, la piquant, la mordant, utilisant toutes mes capacités naturelles pour enfin venir à bout de mon adversaire. Une araignée de belle taille, mais terrassée par des milliers de fourmis minuscules. L'union face à la force brute, une victoire aisée. Tant de sensations que j'avais pu expérimenter grâce à mon don. Et aujourd'hui encore je ressentais quelque chose de magnifique et terrible à la fois. Lié à mon homologue du règne animal.

La route montait vers le sommet de la montagne, serpentant entre les pins. Parfois, elle disparaissait totalement, devenant impraticable pour ma monture. Sans un mot, nous nous séparâmes, probablement pour toujours. Une rencontre qui n'avait duré que quelques minutes, mais qui à jamais resterait graver dans mon âme. D'un pas lent, je me mis en route, gravissant le chemin avec aisance. Bondissant d'un rocher à l'autre, m'accrochant aux branches parfois. C'était avec une agilité déconcertante pour un humain normal que j'escaladais certaines parois à pic, mes mains ne s'agrippant aux prises que pour mieux me projeter plus haut. Rapidement, tout chemin avait disparu, et je devais suivre les traces de pas qui déjà s'effaçait. La neige tombait plus fort, frappant le paysage et obstruant mon champ de vision. C'est donc avec une certaine joie que j'entendis devant moi le lourd gong d'une cloche. Je pressais le pas et vis quelques lueurs dansantes dans le brouillard pâle m'entourant. Le chemin devenait plus clair, déblayé en des endroits pour faciliter l'accès au village. Pendant un petit moment, je m'arrêtais, regardant les nombreuses pierres à ma droite. Tout de marbre, elles comportaient de nombreux noms. J'aperçus la silhouette vague de plusieurs villageois autour de l'une d'entre elle, des bruits de pleurs, des gémissements et long monologue d'un homme. Un cimetière. Homme et femme du village pouvaient aspirer à reposer dans ce havre de paix une fois mort. Les noms n'étaient trié ni par ordre alphabétique, ni par date. Pourtant, je vis le même nom sur deux plaque de marbres adjacentes. "Ranzu". Un homme et une femme. Probablement des époux, qui étaient mort en laissant derrière eux leurs enfants. Je fermais les yeux et priais pour qu'aucun d'entre eux ne se soit aventuré sur la voie de la vengeance...

Je repris ma route, et au bout de quelques minutes arrivais aux portes du village. Enfin porte, c'était vite dit, cette dernière n'étant qu'une grande arche de bois. Je levais les yeux en la franchissant, admirant son architecture. Plutôt sobre, mais c'était cette simplicité qui en faisait tout le charme. Le village en lui même n'était pas bien grand. La rue principale, passant par l'arche, était bordée de quelques boutiques mal fournie. Même dans l'enceinte du village, des pins continuaient à pousser, mais en bien moins grande quantité qu'aux alentours. Accrochées à même la roche de la montagne, les chalets où demeuraient les habitants surplombaient la basse ville. La grande rue, tracée par les milliers d'allers et venus, traversait de part en part ce lieu, menant jusqu'aux petites maisons Ces dernières, tout de bois, dégageaient un certains charmes. Trapues, carrées, les fenêtres étaient encadrés par des volets rudimentaires fabriqués à partir de poutres et de clou rouillés. Le toit était d'une teinte plus claire, laissant supposer l'utilisation d'un autre matériau. Parfois, une cheminée de pierre perçait le sommet, dégageant de paresseuses volutes de fumée. Une odeur de fumet flottait à l'entrée du village, en raison des magasins qui s'y tenait. Je vis un cervidé en train de griller, embroché et tournant lentement au dessus des flammes à la force des bras de deux gaillards. Autre part, un forgeron martelait le bout d'une hache de bûcheron tordue. De temps à autre, il plongeait sa lame de fer dans de l'eau gelée, produisant un son très aigu et la production de beaucoup de vapeur d'eau. Un village bien normal, somme toute.

La seule chose dérangeante était la manifeste hostilité des villageois envers les shinobis. Je les voyais regarder avec méfiance mon bandeau frontal. Cela pouvait se comprendre. Ainsi perdu dans l'immensité des montagnes rocheuses d'Iwa, ils n'étaient pas protégés par le village caché de la Roche. Les bandits sont monnaie courantes dans ces lieux reculés, attaquant les villages afin de les piller. Malgré ses remparts, ce lieu n'était pas à l'abri des attaques. Une garnison composée de volontaires armés d'épées rudimentaires ne suffirait pas à repousser un attaquant déterminé. Beaucoup de Nukenin de bas étages profitent de leurs talents dans les arts ninjas pour tyranniser les villages. La réaction des habitants éveillait en moi des doutes. Je frôlais inconsciemment l'étui de Cerberus, qui vibra doucement à l'approche de ma main. Il se pourrait bien que ce lieu paisible ne le soit pas autant que ça, en fin de compte. Si cela s'avérait exact, je devrais me charger de les éliminer. Beaucoup de ninja de niveau supérieurs auraient légué cette tache ingrate à des subordonnées, mais je préférais faire moi même le sale boulot. Après tout, ce n'était pas quelques bandits de bas étages qui pourraient me poser un véritable problème. Ce n'était pas de la vanité, juste une pleine conscience de mes capacité. J'avais survécu à deux guerres ninjas. Plus de sang avait coulé sur mes lames que sur celle de beaucoup de monde. Je n'étais pas fier de moi. Je n'aimais pas l'idée de devoir aller répandre probablement de nouveau la mort. Mais pour obtenir la paix, il faut éliminer ceux qui ne veulent que la guerre. La violence n'est pas la solution, mais j'allais devoir m'abaisser à ce niveau. J'avais déjà eu affaire à des brigands. Ceux qui se rendrait seront épargnés. Ceux qui combattront périront comme les idiots, l'arme à la main, sans gloire ni honneur. Deux concepts inutiles. Ceux qui se rendrait serait au final les seuls vainqueurs, car ils seront revenus de la voie de la Mort vers celle de la Paix.

Toute ces pensées ne prirent qu'une seconde à se former dans mon esprit, le traverser, l'imprégner de leur substance et disparaître. Ce n'était que des idées basée sur le fait non avéré qu'il y avait effectivement des brigands dans les environs. L'hostilité des villageois pouvait très bien venir d'autre chose. Les ninjas était après tout des soldats, en voir un n'augurait rien de bon. Ils avaient fait la guerre, chacun d'entre eux est un assassin aux mains teintées de sang. Il n'y a pas d'innocent, juste des degrés de culpabilité. Mais trêve de paroles, je devais confirmer mes doutes au plus vite...
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Jhank Ranzu
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MessageSujet: Re: Le chemin vers la paix... [Pv : Jhank Ranzu]   Le chemin vers la paix... [Pv :  Jhank Ranzu] EmptyMar 4 Sep - 9:07


Hauteurs ; Tôt le matin.

Un grand sapin se voyait doucement baigné par la douce lueur matinale de l'astre solaire, accompagné d'une petite brise qui secoua ses épine et fit tomber un petit amas de neige fraiche. Se tas de flocons rencontra dans sa chute un chapeau tissé de plantes, qui se secoua à l'impact, réveillant lentement son porteur. Un homme au cheveux noir, face tatouée, qui ouvrit lentement les yeux sur un paysage de carte postale, de sa position, adossé au sapin, il put contemplé son village tranquille, qui épousait parfaitement le flanc de la montagne. Il remua un peu pour faire tomber la neige qu'il avait sur lui, chose qui paraissait évident lorsque l'on avait dormi dehors. Il aurait bien voulu se lever mais il constata qu'un poids sur ses jambes empêchait un tel exploit. En baissant les yeux, il put découvrir une jeune fille aux longs cheveux noirs, accompagnés d'une mèche blanche, dormait tranquillement sur lui, se servant de son manteau comme oreiller. C'était bel et bien son élève Sixi, comment avait-elle pût arriver là? En vérité ils avaient travailler la technique de Kuchiyose toute la journée hier, ils avaient donc dormis sur place. Cependant il manquait Yûkai à l'appel, Jhank regarda à droite à gauche, le cherchant du regard. C'est en levant les yeux qu'il put le trouver, il dormait encore à une branche, haut perché. Il sourit en pensant que toute la famille était au complet, chose encore plus vraie puisqu'une personne familière s'approcha de lui. Reconnaissant ces longs cheveux d'or, sa tresse retombant sur l'épaule, ce doux visage et ce kimono turquoise, il s'avérait être la mère de ses deux élèves, Haruna Aki. Le shinobi s'étira un peu sur place et accueillit la nouvelle arrivante:

''Et bien, Haruna-chan, vous êtes bien matinale aujourd'hui, et plutôt courageuse de nous rejoindre ici.''
''Ça t'étonne? En tout cas je constate que les enfants t'apprécient toujours autant.''
''Tu as vu ça? Le jour du départ risque d'être incroyablement difficile...''
''Ils s'en remettront, ne t'inquiète pas. Il est vrai qu'ils auront du mal à te voir partir, tu es comme leur père pour eux.''
''Ce qui risque de compliquer les choses le moment venu, tu tiens toujours le coup de ton côté?''
''Bientôt six ans, c'est dur mais ne j'encaisse. Je suis heureuse que tu sois venu, Jhank, tu nous as redonné la joie de vivre.''
''Je peux te faire le même compliment, je dois remercier le village, toi et tes enfants en particuliers. Mais, je ne pense pas vraiment que tu aurais fait tout ce chemin pour me faire tant d'éloges, quelque chose ne va pas?''
''Et bien... Un shinobi d'Iwa vient d'arriver au village, je préfère que ça soit toi qui ailles le voir, certains villageois montrent les dents, je voudrais pas que ça se termine mal.''
''Bien, je vais y aller, le temps que je le dégage de Sixi, en évitant de la réveiller.''



Rue principale, quelques minutes plus tard.

Le shinobi s'avança l'air serein dans l'avenue principale jonchée de petits commerces sans prétentions. Ici, tout le monde le connaissait, et l'appréciait, en tant que shinobi du village qui garantissait leur protection à tous. Ainsi il avait gagner de l'estime auprès de la population, et comptait bien ne pas la perdre. Sur le chemin, il passa devant l'échoppe de son ami Aku, la couturière. Il savait au fait de lui qu'il n'avait pas le temps, mais il s'y arrêta quand même pour passer le bonjour. Il passa la porte et se faufila entre les étagères de tissus et de soies qui faisait la fierté de la couturière, ses produits étaient un luxe dans les montagnes. Jhank trouva au fond de l'allée, derrière le comptoir, un charmante femme aux longs cheveux bruns tressés, qui ne semblait ne pas l'avoir remarqué. Il se fit aussi discret qu'une ombre, aussi silencieux que le silence lui même, puis s'accouda au comptoir, glissant sa bouche vers l'oreille de son amie:

''Bouh!''

Au son de sa voix, la couturière, surprise, perdit l'équilibre et tomba à la renverse, aussitôt réceptionnée par le shinobi qui souriait comme un enfant fière de son coup. Lorsqu'elle comprit qui était le plaisantin, elle soupira longuement puis lui rendit ce sourire.

''T'es vraiment un crétin, tu sais?''

L'homme au manteau blanc la releva et s'inclina avec respect.

''C'est un honneur même.''
''Incorrigible...''
''Tu m'en voudras pas de te passer le bonjour.''
''Et d'ailleurs tu tombe bien mon coco, on vient de recevoir le tissu que demandait Sixi, on va pouvoir commencer sa tenue.''
''Nickel!''
''Et aussi, ma fille te cherche.''
''Ah bon? Miryoku me cherche?''
''Je n'en sais pas plus que toi, maintenant file, tu dois avoir quelque chose à faire.''
''Oui, trouver Miryoku!''
''Tu n'oublierais pas le shinobi d'Iwa qui vient d'arriver? Aller dépêche toi, baka!''
''A oui, mince! J'avais complétement zappé! Je file!''

Sorti du magasin à toute allure, laissant la couturière souffler un peu. Elle l'aimait bien, mais au fond, elle avait vraiment du mal à dire que c'est quelqu'un comme lui qui gère la diplomatie avec les ninjas dans ce village. Décidément, il n'a pas l'intention d'abandonner son âme d'enfant.

~~~

Jhank s'arrêta en plein milieu de la rue, soufflant de sa course et de tout ces bonjours à tout va. Il s'étira et serra la main du fils du scieur qui passait à côté de lui. Il regarda droit devant, et cru voir se profiler le reflet d'un bandeau frontal, était-ce le fameux shinobi? Quoi qu'il en soit, il était prêt à l'accueillir, il remit son manteau, réajusta ses vêtements, passa sa main dans ses cheveux. Tout semblait être bon.

* Bon, et bien, allons y. Accueillons le comme il se doit. *

Le shinobi s'avança vers l'étranger qui ne l'avait pas encore remarqué, trop occupé à étudier du regard la rue principale, ainsi que la montagne surplombant le village. Jhank allait être le premier à lui parler, il fallait donc trouver les mots justes dans cette situation. Mais ce dernier ne faisait pas dans la finesse, le 'vouvoiement' n'existe pas chez lui. Il se présenta devant ce shinobi au cheveux d'encre, dont l'accoutrement disait long sur lui, respectable, honorable, mais surtout un vétéran à première vu. Et son bandeau frontal indiquait clairement son appartenance à Iwa, mais se doutait-il un instant à quel point ce dernier pouvait être relativement important? Pas du tout, Jhank ne connaissait pas grand monde au Village caché de la Roche. Et c'est comme un parfait touriste qu'il va le traiter, en se présentant sourire au lèvre, le saluant d'un signe de main.

''Salut, et bienvenue, shinobi d'Iwa! Ça fait vraiment du bien de voir que l'on s'intéresse enfin aux villages des montagnes. Je me présente, Jhank Ranzu, gérant des affaires ninja au sein du village, et moi même shinobi. Enchanté!''
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Zafura Aki
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MessageSujet: Re: Le chemin vers la paix... [Pv : Jhank Ranzu]   Le chemin vers la paix... [Pv :  Jhank Ranzu] EmptyMar 4 Sep - 13:44

Les yeux perdu dans ce magnifique paysage, je laissais quelques instants mes pensées divaguer. Tout d'abord, tout ne fut que de brèves impressions, des idées qui disparaissent sans s'imprégner, des images floues,des sensations passagères. L'air froid piquait ma rétine, me faisant cligner des yeux un peu plus souvent qu'à la normale. Cette fraîcheur me rappelait mon année d'exil dans le désert de Suna. A l'époque, j'étais moi même devenu un brigand. Peu de village isolé se tiennent dans le désert, mais j'avais le souvenir d'un en particulier. Un que j'avais attaqué pour satisfaire ma faim et mon désir de meurtre. Je me souvenais encore avec précision de chaque instant de cette nuit de massacre et de meurtre. Des cinquante et un habitants, pas un seul n'avait survécu. C'était suite à ce massacre que j'avais pris conscience de l'ampleur de ma folie et que j'avais décidé de prendre le chemin vers Iwa en quête de rédemption. Pendant un instant qui me sembla être une éternité, je revécut toute cette nuit avec précision...

Le ciel était d'un noir d'encre et une légère brise balayait le désert, soulevant quelques volutes de sables épars. Seule le claquement de ma cape de temps à autre trahissait ma présence alors que j'avançais d'un pas rapide vers le village. Entouré d'une palissade en sable séché, condensé et durci, quelques gardes assis négligemment sur les bords des remparts. Les pieds pendant dans le vide, ils discutaient à voix basse, buvant de temps à autre du sake directement à la bouteille. Une torche éclairait faiblement les environs, plantés à côté du plus grand des deux vigiles. D'un simple geste de la main, je concentrais de l'air autour de la flamme, accumulant de plus en plus de vent à chaque secondes. Puis je le libérais d'un coup, le dirigeant vers la flamme. La brise attise la flamme, mais la bourrasque l'éteint. D'un seul coup, tout fut plongé dans le noir. Pour eux, le changement brutal de lumière signifia les ténèbres. Quand à moi, j'avais fermé les yeux durant l'activation de mon jutsu, habituant ainsi mes pupilles à la pénombre. Lorsque je les rouvris, je vis clairement les deux silhouettes. Leur brutale plongée dans le noir leur arrachait quelques éclats de voix, ainsi la visibilité diminuée était compensée par les sons, plus précis. D'une main sure, j'empoignais des shurikens et les envoyait en deux salves consécutives. Des bruits secs m'indiquèrent des coups au but, et deux corps s'effondrèrent sans vie. Sans perdre la moindre seconde, je m'envolais, passant au dessus des remparts avant d'atterrir de l'autre côté sans encombre. Aussitôt, je m'enfonçais dans les rues du village. Je devais d'abord éliminer les gardes et les villageois armés. Puis, je pourrai enfin arpenter ce lieu sans risque. Au départ, je parvins à éliminer huit gardes sans me faire repérer, mais alors que je m'approchais discrètement d'un autre qui sommeillait, assis nonchalamment sur une rocking chair, une femme sortit dans la rue. Sans doute étais-ce pour lui porter à manger, ou tout autre réconfort. Dans les faits, elle me vit, accroupi, les armes en main. Je bondis aussitôt sur elle pour l'égorger, mais son cri de souffrance réveilla le guerrier assoupi. Le temps de le réduire lui aussi au silence, l'alerte avait été donnée au moyen d'une cloche accrochée à sa ceinture. Déjà j'entendais les bruits de pas précipités des quelques gardes survivants accourir vers la place. La porte d'où était sorti la jeune femme était toujours ouverte, aussi je pénétrais dans la maison sans hésiter une seule seconde, claquais la porte et montais à l'étage afin de pouvoir accéder au toit. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'au détour d'un couloir, un jeune enfant surgit de la pénombre, un couteau de cuisine en main. Maladroitement, il tenta de me frapper au ventre avec, mais d'un simple revers de main je le désarmais. Sous la violence de mon coup, il tomba à terre. A l'époque où je vous raconte ça, je l'aurai probablement épargné. Mais à ce moment précis, une voix chargée de haine et de mépris rugit dans mon crâne.

-Il te méprise ! Il te hait comme tout les autres villageois. Tue le ! Il a essayé de te tuer !

Puis, elle reprit en boucle, scandant "Tue le" de plus en plus fort. Je posais mes mains sur ma tête, gémissant de douleur. Il n'y avait qu'un seul moyen de le faire taire. Je levais bien haut mon katana, accrochant l'éclat de la lune à travers la fenêtre. Puis, je l'abattis sur la gorge du jeune enfant. Du sang et des esquilles d'os se répandirent bientôt sur le sol, le tâchant d'une flaque cramoisie. La suite n'est que massacre impitoyable alors que Némésis prenait le contrôle de mon corps. Pas un villageois ne survécut. Pas même le bébé dans son berceau auquel je mis le feu. Pas même le grand père allongé dans son lit, incapable d'esquisser le moindre mouvement de terreur. Cinquante et un nouveaux corps, cinquante et un sang différents s'imprégnant dans le sable du désert. Je pillais les vivres, puis mis le feu au village avant de partir par la grande porte, comme les démons des contes d'antan. Ce n'était qu'après, en repensant au geste de bravoure désespérée du garçon, que j'avais perçu toute l'horreur de mon geste. Autrefois aussi, j'avais levé une arme contre un bandit qui avait pénétré ma maison. Ce gosse aurait très bien pu être moi, quelques années plus tard. Je m'étais assassiné moi même...


Mon cœur se serra en me remémorant cette sombre nuit. J'avais fait quelque chose d'atroce, j'étais devenu un animal. Je n'étais pas fier de ce que j'avais pu faire dans mon passé. Je pouvais paraître sympathique au premier abord, mais seul Takeshi connaissait ce que j'étais réellement. Je ne pouvais pas arracher mon pardon avant ma mort pour mes actes passés, mais j'avais décidé d'embrasser la paix. Non pas la paix du pleutre, en se terrant loin des combats. Non, la paix obtenue au fil des combats. Je tuerai ceux qui veulent la guerre. Lorsque le monde ne sera peuplé que des pacifiques, alors je pourrais poser mon épée, car mon travail sera terminé. Je savais au fond de moi que je périrais forcément un jour ou l'autre, et pas de vieillesse, sans avoir accompli cette tâche. Alors, mon successeur prendra la relève. Et à force d'efforts, peut être notre rêve parviendra-t-il à prendre forme dans plusieurs générations.

-Salut, et bienvenue, shinobi d'Iwa! Ça fait vraiment du bien de voir que l'on s'intéresse enfin aux villages des montagnes. Je me présente, Jhank Ranzu, gérant des affaires ninja au sein du village, et moi même shinobi. Enchanté!

Cette voix me tira soudainement de mes pensées. Je me tournais vers le nouvel arrivant. Cette vision était curieuse. La seule chose qui me marqua instantanément, ce furent ses yeux. Deux émeraudes de malice pure qui me fixaient. Le mot qui convenait était "envoûtant. Pendant une petite seconde, je restais ainsi plongé dans son regard, détaillant chaque aspect de ses pupilles peu communes. Ainsi, lui aussi était un shinobi. Je ne savais qu'en penser. La pire erreur à faire est de sous estimer un ninja, car c'est le plus souvent ceux qui paraissent les plus faible qui possèdent les plus grands pouvoirs. Lors de la guerre, j'avais vu un colosse de deux mètre se faire pulvériser par un shinobi à l'aspect candide. Ce dernier avait découpé en morceau la montagne de muscle sans subir la moindre blessure en contre partie. La hache fend le bouclier sans le briser, la lance, plus fine, trouve la faille et tue. Toujours cacher sa puissance. Je tentais moi même de dissimuler ma force, mais je n'y parvenais malheureusement pas vraiment. Rien que mon aspect était "violent". Mais lui semblait innocent, incapable de faire du mal à une mouche. Très dangereux donc...

Puis, je levais une main avenante vers lui pour lui serrer la main.

-Salutation Jhank Ranzu. Je suis Zafura Aki, shinobi d'Iwa comme tu l'as remarqué.

Je laissais un sourire flotter sur mes lèvres à cette remarque, alors qu'une lueur taquine s'allumait dans mes yeux.

-Je suis venu prendre des nouvelles de ce village. Iwa ne vous oublie pas. Du moins, je n'oublie pas les petits village. Des bandits s'en prennent bien trop souvent à vous, et je n'accepte pas de laisser des innocents se faire massacrer.

Le "vous" dans mes paroles évoquait les villageois au complet et n'était pas une marque de vouvoiement. Je trouvais le vouvoiement froid et distant, cassant, pas de mise lorsque l'on veut discuter à pied d'égalité avec quelqu'un. Il n'y a pas de respect dedans, juste une mise à distance dérangeante de l'autre.

-J'ai vu des enterrements au cimetière, ainsi qu'une hostilité manifeste des villageois envers les shinobis à mon arrivée. Mes doutes quand à la présence de brigands sont-ils fondés, Jhank Ranzu ?
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Jhank Ranzu
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MessageSujet: Re: Le chemin vers la paix... [Pv : Jhank Ranzu]   Le chemin vers la paix... [Pv :  Jhank Ranzu] EmptyJeu 8 Nov - 10:30


A première vue, et selon les dires de cette invité d'Iwa, Jhank jugea que celui-ci était très bien informé. Il ne savait que penser de lui, en vérité, il avait une apparence que l'on pouvait qualifier de violente et malsaine, mais, en tentant de percer le fond de sa pensée, le shinobi des neiges jugea finalement qu'il n'avait pas l'air bien méchant. Il restait toujours souriant, malgré les paroles de ce derniers évoquant le problèmes qu'avaient actuellement les villages des montagnes avec des bandits renégats. Il demandait en plus pour l'enterrement d'aujourd'hui. Jhank essaya de lui répondre toujours avec le sourire, mais il baissa légèrement les yeux en reparlant de cela:

''Ah... Vous devez parler du fils du doyen du village, Akihiro. Pauvre garçon, il avait une femme et deux enfants, et le jour même de ses cinquante ans un renégat a décidé de mettre à mal le village en l'exécutant... Alors que j'étais de sortie... C'était il y a trois jours...''

La tête haute, sur le chemin du retour, foulant la neige d'un pas léger, l'homme s'avança dans la nuit. Un sac balancé sur son dos, Jhank allait ramener au village des médicaments qu'il avait pu négocier avec un médecin d'une ville en contre-bas de la montagne. A vrai dire, chercher ce que e village n'avait pas était une vraie expédition, la ville qui nichait dans la vallée avait tout ce que les villages montagnards n'avaient pas. Ça faisait seulement trois jours qu'il était parti, mais, pour un shinobi, le temps n'était pas un problème, en vérité, il était même y allé mollo pour remonter les flancs enneigés. Il n'avait pas à s'inquiéter, il avait laissé le village à la charge de ses élèves le temps de son absence. Ils n'auraient plus à s'inquiéter plus longtemps, Jhank arriverait dans la nuit reprendre en main les affaires du village.

Arrivé à la grande arche, l'homme pu poser son sac et souffler, enfin de retour à la maison. S'étirant lentement, il ne trouvait pas étrange qu'il n'y avait plus une lumière dans la rue principale, il était tard, tout le monde devait dormir. Il pensa qu'il pourrait aller tranquillement dans son appartement, s'étaler dans son lit douillé et plonger dans un sommeil profond. Il remarqua alors une ombre descente au bout de la rue, on aurait dit un homme courant vers la sortie, pourquoi donc? Il ne le savait pas. Autant dire que cela ne manqua pas au shinobi de hausser un sourcil, ce demandant ce qu'il pouvait bien se tramer. L'ombre s'approchant, il put distinguer des vêtements que personne ici ne pourrait porter, il crut par ailleurs voir une trainer écarlate derrière celui-ci. Alors que l'inconnu arrivait à sa hauteur, Jhank posa son bras sur le chemin de celui-ci, le coupant dans sa course et lui faisant embrasser la neige avec violence. Le shinobi lâcha un petit rire déconneur et tendit sa main à celui qu'il venait de renverser:

''Attention jeune homme, faut pas courir si vite sur un sol glissant. Excuse ma mauvais blague, prends ma main-''
''Jhank!''

L'interpela leva les yeux et vit Miryoku, la robe beige tachée de sang, le kunai à la main, les larmes aux yeux. Jhank se demanda alors, que diable pouvait-il se passer...


Il apprit plus tard l'assassinat de Akihiro par l'homme qu'il avait arrêté, et Miryoku qui l'avait déjà blessé c'était lancée à sa poursuite. Autant dire que pour un retour, celui-ci avait été mouvementé et endeuillé. Le lendemain, une cérémonie en l'honneur du défunt avec été organisé, tout le village y était convié. La famille avait ensuite voulu un enterrement à l'écart, avec seulement les proches, et pour qu'on puisse les laisser pleurer la mort d'un homme admirable. Quant à l'assassin, il était pendant au flanc de la montagne, un peu plus loin, mais Jhank jugea qu'il ne devrait pas en parler à son invité, même si il semblait venir pour régler les problèmes liés aux bandits. Il invité Zafura à le suivre:

''On ferait mieux de discuter en intérieur, ça sera plus confortable. On va aller chez moi, on y sera tranquille et tu pourras me faire part de tout ce que tu as à dire...''
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Zafura Aki
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MessageSujet: Re: Le chemin vers la paix... [Pv : Jhank Ranzu]   Le chemin vers la paix... [Pv :  Jhank Ranzu] EmptyJeu 15 Nov - 19:03

-Ah... Vous devez parler du fils du doyen du village, Akihiro. Pauvre garçon, il avait une femme et deux enfants, et le jour même de ses cinquante ans un renégat a décidé de mettre à mal le village en l'exécutant... Alors que j'étais de sortie... C'était il y a trois jours...

Je regardais autour de moi avec lenteur, détaillant ce paysage pittoresque en essayant de me l'imaginer troublé par une attaque. Pourtant, malgré tout mes efforts, je peinais à voir du sang sur le sol et des flammes rongeant les murs en bois. Tout ici m'emplissait d'une sérénité apaisante, telle que je ne l'avais pas ressenti depuis bien longtemps. Pendant un bref instant, je fermais les yeux, et laissais la caresse de la brise me frôler, la senteur des pins m'enivrer, le chant de quelques rares oiseaux égayer mes pensées. Mes pensées s'évadèrent l'espace d'une seconde, une seconde qui s'étira dans ma conscience pour me paraître durer plusieurs minutes. Un simple instant de repos et de répit dans une vie mouvementée. Je sentis mon corps se balancer légèrement vers l'avant. L'air frais purifiait mes poumons et mes pensées. Une seule image m'apparut. Une grande plaine d'un blanc immaculé. Une croûte de glace aussi fine qu'une larme répandue sur la neige. Au loin, un arbre esseulé, aux branches courbées sous le poids de la neige. Le pépiement d'un merle, heureux devant ce paysage paradisiaque.

Tout ceci ne dura qu'une brève seconde, et je rouvris les yeux avant de replonger mon regard dans celui de mon interlocuteur. Celui ci tendit vers moi une main avenante.

-On ferait mieux de discuter en intérieur, ça sera plus confortable. On va aller chez moi, on y sera tranquille et tu pourras me faire part de tout ce que tu as à dire...

Je lui emboîtais le pas et commençais à le suivre vers les chalets à flanc de montagne. Tous se ressemblaient, je ne savais lequel était sa demeure. Et je ne le saurai peut être jamais. Alors que nous commencions à gravir les marches de pierre fissurée menant au quartier résidentiel, une formidable clameur retentit derrière nous. Faisant volte face immédiatement, j'eus juste le temps d'apercevoir l'arche d'entrée s'effondrer, brisée en deux et en flamme. Un grand nombre de silhouette se tenaient devant la carcasse embrasée, les armes à la main. Quelques villageois mieux armés, ou ayant peut être simplement pris un tour de garde, s'élancèrent vers les inconnus. Une bataille armée éclata dès lors. D'une voix sourde, je répondis à la proposition de mon allié :

-Je pense que mes questions vont attendre... Car il y a plus urgent !

Je dégainais mes deux katanas et m'élançait vers la bataille, mon allié provisoire sur mes talon. Il me rattrapa à mi chemin, et nous fonçâmes ensemble vers le combat. La situation était actuellement critique pour les paisible habitants. Seul deux bandits étaient tombé, et un autre blessé à l'épaule, alors que six corps de citoyens jonchaient déjà la rue principale. Trois d'entre eux tentaient encore de tenir vaillamment, mais face à la marée d'adversaire ce n'était qu'une question de seconde avant qu'ils ne succombent. Juste avant que nous percutâmes les rangs massés de nos ennemis, un autre homme s'effondra, percé de part en part par une lance. Dans un dernier spasme, il planta une épée en bien mauvais état dans la jambe de son assassin, réduisant en bouillie la chair et les tendons. Au moment précis où le courageux villageois expira, nous rencontrâmes nos ennemis. Tout ne fut alors que sang, violence, et hurlement. Hurlement de douleur, hurlement de fureur, hurlement de violence pure... Le hurlement des lames tranchant la peau et les muscles. Le hurlement muet des morts. Le hurlement de la mort elle même...
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