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 Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo]

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Shunsui A. Minomura
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La puissante sirène du Palais, aussitôt relayée par celle de la ville, me tira des documents dans lesquels j’étais plongé. C’était la première fois qu’elle sonnait pour de vrai. Je posai mon stylo, et quittai mon siège. Suivi de Sayuri, j’ouvris les portes en chêne massif, et sortis dans le couloir. Aussitôt, deux Anges m’emboitèrent le pas. Nous descendîmes les escaliers de marbre noir, et arrivâmes rapidement au rez-de-chaussée. Devant les bureaux de l’Ambassade du Pays du Fer, se tenaient des Samurais, les lames au clair, ainsi que des Gardes Sunajins, tandis que certains se ruaient à l’extérieur.

Pressentant que quelque chose de très mauvais était arrivé, je pénétrai dans les bureaux de l’Ambassade, et ce que j’y vis me glaça le sang. Minamoto Sokô, l’homme de l’Alliance, gisait dans une mare de sang. J’interrogeai du regard le Médecin du Palais, lequel secoua la tête en fermant les yeux. Je m’agenouillai aux côtés du Samurai, en face de la Secrétaire en larmes, et je fermai les paupières de celui-ci.

Je ne peux décrire les sentiments qui m’envahissaient. Un mélange de peine, de tristesse, et surtout, de rage. La rage d’avoir perdu, plus qu’une relation professionnelle, un ami. Oui, un ami. Malgré nos différences de culture et d’histoire, et malgré les convenances et l’étiquette qu’il convenait d’observer, j’en étais venu à éprouver une profonde amitié pour cet homme. Si on avait eu plus de temps… Et surtout, si nous étions ailleurs, dans un autre lieu, un autre temps, peut-être aurions-nous pu véritablement devenir ami.



« Qui… Qui a fait ça ? »


Articulai-je en tentant de contenir la rage que je sentais monter en moi. Il valait mieux pour l’Assassin de réussir à s’échapper, car si jamais je l’attrapais, je lui ferais comprendre son erreur. Je le tuerais à petit feu, lentement, soigneusement, afin qu’il sente à chaque instant une indicible douleur, à tel point qu’il en viendrait à supplier la mort, laquelle saurait se faire attendre.


« Feu l’Honorable Ambassadeur a hurlé le nom du pays responsable, juste avant sa mort, Kazekage-sama. Il s’agit de… Il s’agit de Kumogakure no Sato. »


Kumo… Les artisans de plusieurs guerres. Voilà qu’ils en voulaient une autre. Ces montagnards arriérés avaient réveillé le Dragon du Désert. Les derniers à avoir fait ça avaient vu leurs Armées anéanties par une poignée d’hommes et de femmes courageux et déterminés. Eh bien soit.


« Convoquez les Conselliums au grand complet, ainsi que le Chef d’Etat-Major Suprême Interarmes, celui de l’Armée Pourpre, et celui de la Marine de Saphir, pour dans quatre heures. Et d’ici trois heures, je veux voir dans mon bureau le Capitaine de la Garde du Palais. »


J’allai rédiger deux lettres : une pour le Général Mifune, l’informant de ce qui venait de se produire et l’invitant à se rendre à la cérémonie funéraire précédant le rapatriement de la dépouille de Minamoto à son pays, et l’autre pour le Tsuchikage, à qui je demandais la faveur de laisser passer les Armées Sunajins sur son territoire. Pour celle-là, j’attendrai le Conseil de Guerre avant de l’envoyer, mais de toute façon, ma décision était prise, nous rentrerions en guerre contre Kumo. Le sang ne peut être lavé que dans le sang, et les Sunajins suivent la séculaire Loi du Talion.

********

« Capitaine Kaneshi, au rapport, Kazekage-sama. »

« Capitaine, je n’irai pas par quatre chemins. Vous avez failli à votre mission, en laissant devenir possible quelque chose qui n’aurait jamais dû l’être. «

« Kazekage-sama, je connais le prix de ma faute, et je suis prêt à en assumer les conséquences. Puis-je vous demander l’autorisation de… »

« Non, Capitaine. Vous êtes un Shinobi de grande valeur, aux états de service exceptionnels. Vous comprendrez que je ne peux vous laisser à ce poste de Commandement de la Garde du Palais, mais vous réintégrerez votre ancienne unité avec grade équivalent. Nous aurons besoin d’hommes de valeur tels que vous, au front… »

« Merci, Kazekage-sama. Je ne faillirai plus, je vous en fais le serment. »


********

A l’unanimité, la rentrée en guerre de Kaze no Kuni fut votée. Je ne doutais pas que le Général Mifune abonderait également dans ce sens. Aussi décrétai-je immédiatement la mobilisation générale ainsi que la mise en alerte maximale toutes les forces armées du pays. Les Ninjas qui étaient en mission non-prioritaire à l’extérieur furent sommés de les abandonner et de regagner aussitôt leurs bases, où ils attendraient de nouveaux ordres.

Deux jours plus tard, la Délégation Fer-née arriva. Aussitôt après que le Général se fut recueilli sur la dépouille cryogénisée, pour la conservation, de Minamoto, nous nous entretînmes sur l’avenir. Lui aussi voulait déclarer la guerre au pays de l’Assassin, et il venait me demander, en vertu des termes de l’Alliance, de me joindre à l’attaque ; aussi fut-il ravi, autant que faire se peut au vu des événements, de savoir que j’avais déjà pris cette décision.


********

Le jour des funérailles était arrivé. Les drapeaux avaient été mis en berne, et des tentures noires étaient accrochées aux murs du Palais, ainsi que sur les bâtiments longeant l’avenue où aurait lieu le défilé de la Ière Armée Centrale, et où passerait le cortège funéraire Fer-né en route vers son pays. Une estrade avait été montée sur la grand-place, devant les marches du Palais. Le Général Mifune et moi nous y tenions debout, côté à côte. Devant nous, dans un cercueil de diamant, était étendu Minamoto Sokô, en tenue d’apparat. La foule était silencieuse et se recueillait, attendant le début de la cérémonie.
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Takeshi Kyo
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Prime: une barbe à papa

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MessageSujet: Re: Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo]   Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi  que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo] EmptyLun 17 Sep - 20:00


Grief and Sorrow by Naruto Soundtrack on Grooveshark
Pas de mariage sans larmes,
pas d’enterrement sans rires.



Plongé dans la paperasse habituelle, je ne fis pas attention au fait que quelqu’un frappait à ma porte. Et je continuais de travailler comme si de rien était. Visiblement lassé d’attendre mon autorisation, la personne en question prit la liberté d’entrer. Surpris par cette soudaine irruption, je perdis l’équilibre, ce qui me fit tomber de ma chaise. Emportant dans ma chute une belle montagne de documents ainsi qu’une canette de bière presque finie, dont le contenu se déversa immanquablement sur les papiers au sol. Avachi au sol, je me mis à regarder la personne à l’origine de cet accident horriblement humiliant. Il ne me fallut qu’une seconde pour savoir que c’était un ninja du village de Suna. Il tendait dans sa main un beau parchemin scellé. Et à la façon dont il le tenait, son contenu devait être des plus importants. D’ailleurs pour rentrer dans le bureau d’un kage sans y être invité, il faut bien un bon motif n’est-il pas ? Bref, je me relevais, essayant de me donner bon allure, bien que ma chute aie été des plus ridicules. Le Sunajin tendit vers moi le parchemin en me montrant un grand respect, l’air grave. Vraisemblablement, il n’avait pas le moins du monde le cœur à rire. L’homme accompagna notamment son geste de quelques formules de politesses. Mais je me demandais bien ce qu’un émissaire de Suna pouvait faire ici, à Iwa. Pourvu que ce ne soient pas de mauvaises nouvelles.


Après avoir lu le contenu de ce parchemin trois fois, pour être bien sûr d’avoir bien compris. Mon visage afficha l’expression d’un homme profondément surprit et attristé. Ainsi donc, la guerre approchait ? Je relevais alors la chaise de mon bureau et m’asseyais, sous le coup du choc. Sans vouloir paraitre grossier, je congédiais l’homme, en lui expliquant que son Kage aurait une réponse dans peu de temps, mais que je devais prendre le temps de réfléchir. Tout d’abord, je devais prendre le temps de bien analyser la situation. Un ambassadeur du pays du fer avait été tué au village de Suna par un membre du village de Kumo. Ayant un sens aigu de la justice, j’étais dans l’idée tout à fait d’accord avec Suna. Cet acte était non seulement, lâche, mais aussi très méprisable. Bien que je déteste la guerre, j’apprécie que lors de pareils évènements on énonce clairement son envie de faire la guerre. Et non pas que l’on use de moyens détournés pour y arriver, c’est selon moi une chose des plus honteuses et misérables. Il était clair que j’avais grande envie de lancer mon village en compagnie de celui du Kazekage pour que Justice soit faite. Mais non, je n’allais pas le faire, comme le savent tous mes confrères Kages. Je suis un grand pacifiste dans l’âme. Et je désire plus que tout permettre à Iwa de rester un pays en paix et qui n’a pas à subir les désastres de la guerre. Après tout à la guerre, ce sont les pères qui enterrent les fils, ce que je ne peux pas supporter. Je ne veux pas que pour des raisons futiles et versatiles, des jeunes hommes d’Iwa perdent la vie. Certes les missions ninjas sont souvent risquées, mais c’est notre travail. Or, je ne considère pas que de faire la guerre en fasse partie. Donc non, je n’interviendrais pas militairement dans cette guerre. Mais Kumo devait tout de même payer pour cet affront fait à un village qui ne lui avait pas causer le moindre mal. Peut être était-ce là le début pour Kumo d’une campagne visant à s’emparer du monde ? D’annexer tous les pays ? Je ne pouvais pas le savoir, et je laisserais les pays du vent et du fer régler ce contentieux.


Pour l’heure, je devais faire part de mes intentions au seigneur du pays, ce que je fis le lendemain, sans qu’il ne m’oppose de résistance, car autant se le dire, j’ai beau être quelqu’un de très sympathique, j’arrive presque toujours à mes fins. Le surlendemain, après avoir préparé de quoi voyager, je décidais de partir directement à Suna en personne pour y rencontrer le Kazekage. Pour effectuer le trajet rapidement et incognito, je pris la décision de ne partir qu’avec mon fidèle et dévoué bras droit : Zafura Aki. Vêtus de capes noires en assez piteuse état, et même troué en certains endroits, pour dissimuler notre identité, nous courions à pleine vitesse. A première vue, nous étions soit des criminels soit des vagabonds pour les gens qui nous verraient. Et c’était bien l’effet désiré. Par chance, aucune embûche ne décida de pointer le bout de son nez lors de notre trajet. Et le duo que nous formions atteint finalement destination. Comme je m’y attendais, la sécurité aux portes du village était bien plus importante que d’habitude. Quand on me demanda qui j’étais et ce que je voulais, je retirais ma capuche pour décliner mon identité. Le garde choqué ne sut trop que dire, pour palier à ça, j’expliquais brièvement les raisons de ma venue et il me laissa entrer toujours bouche bée. Intentionnellement, j’avais fais en sorte d’éviter que Zafura n’ait à montrer son visage, sinon nous devrions nous battre contre tout le village. Après tout, avant que mon ancien élève ne soit sous ma responsabilité et que nous ne le débarrassions de son Némésis, il avait été un tueur en série redoutable dans ce village. Et pendant sa désertion, il avait encore causé des ravages, en fait il avait assassiné un nombre fou de gens pendant cette période. Mais ce n’était pas vraiment lui, c’était son démon le responsable. Ce que les gens ne pourraient pas comprendre ici, donc autant ne pas se faire remarquer. Je remarquais que le palais était drapé de grands tissus noirs et que de nombreux drapeaux étaient dressés. En observant un peu, je compris ce qui se passait. J’étais arrivé le jour des funérailles de la victime de Kumo. Il y’avait une immense foule noire agglutinée sur la place. Et au loin j’aperçus une estrade, sur laquelle se trouvaient le Kazekage ainsi que le chef des Samurais. Juste en face se trouvait quelque chose de scintillant, mais à cette distance, je ne pouvais pas distinguer ce que c’était. Mais ça semblait être quelque peu rectangulaire. Je chuchotais alors à Zafura de se rapprocher le plus possible de l’estrade pendant que j’allais m’occuper de mon rôle.


Après m’être un peu rapproché de l’estrade, je me concentrais, et préparais mes muscles à un gros effort. Je sautais alors en direction de l’estrade pour y atterrir avec force. Mais bien entendu, ce n’est pas impressionnant si on le dit de cette manière. En fait, grâce à ma vitesse surhumaine et inouïe, ce que je fis eut en réalité plus l’air d’une téléportation et donc d’une apparition soudaine, bien que ce ne soit que de la rapidité. Je me retrouvais alors entre Mifune et le Kazekage. Par réflexe, le chef samurai avisa sa main vers son sabre, mais je lui saisis le poignet pour qu’il n’en fasse rien. De mon autre main, je tirais avec force sur ma cape pour la faire voler vers la foule. Je me retrouvais alors d’un coup en habits de kage, mon chapeau accroché dans mon dos par une ficelle. Je lâchais la main de Mifune, posais mon chapeau sur ma tête et me retournais vers la foule. Mon attention se porta alors de suite sur l’objet que je n’avais pas put identifier tout à l’heure. C’était en fait un cercueil constitué uniquement de diamant, et c’était vraiment très beau à voir. L’homme qui y reposait était sans nul doute le dénommé Minamoto Sokô. La foule se tue sur mon apparition, après tout il faut bien dire que je venais de faire une irruption des plus fracassantes et des plus étonnantes. Personne ici ne devait se douter que je viendrais en personne aux funérailles de cet homme. Bien que, certes, ce ne soit pas vraiment mon but en réalité… Je tournais alors la tête vers Mifune que je saluais rapidement, avant de regarder le Kazekage, droit dans les yeux et de lui tendre la main.


-Un peu Kitsch ce cercueil Kazekage-dono. Mais passons, je suis ici pour négocier, mais surtout, et avant tout, pour que nous discutions. J’assisterais donc à ces obsèques, mais après j’attend que nous ayons notre discussion.


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Shunsui A. Minomura
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MessageSujet: Re: Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo]   Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi  que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo] EmptySam 22 Sep - 15:03

J’allai me tourner vers le Général Mifune, afin de lui dire de prendre la parole en premier, lorsque quelque chose se matérialisé entre nous deux, sur l’estrade. Non, pas quelque chose : quelqu’un. Mon homologue Fer-né commença à tirer son sabre, et des Anges accouraient sur l’estrade, quand une cape, celle de l’agresseur, vola dans les airs, dévoilant sous ce costume un uniforme de Kage. Et pas n’importe lequel : celui du Tsuchikage. Celui-ci avait mis la main sur celle du Général, afin de bloquer son mouvement, tandis que je faisais signe à mes hommes (et femmes) de s’arrêter et de retourner à leur place.

J’écoutai le dirigeant venu du Nord, m’apportant en personne la réponse à la demande que je lui avais faite par lettre. Je n’en espérais pas tant, je dois l’avouer. Mais les Iwajins étaient réputés pour surprendre, parmi les gens du Désert. Esquissant un sourire amical, je serrai la main que me tendait cet homme, plus âgé que moi, et sans doute plus sage également, comme l’étaient tous ceux ayant vécu plusieurs décennies de vie. Quoique, à bientôt trente balais, je n’étais pas bien frais non plus, quoique j’en semblais la vingtaine.



« Je suis navré que votre arrivée coïncide avec un si triste événement, Tsuchikage-dono, mais je vous souhaite la bienvenue dans notre capitale de Kaze no Kuni. Quant à notre discussion, nous l’aurons effectivement, dès que la cérémonie sera achevée. En attendant, si vous voulez bien nous faire, et lui faire, l’honneur de vous tenir à nos côtés. »


Dis-je en déplaçant ma main vers la gauche.
Lorsque le calme revint enfin parmi la foule, le Général Mifune s’avança de quelques pas, et entama le premier discours. Il raconta la vie, les hauts faits d’arme, de Mianamoto. Cet homme, qui ne laissait rien transparaître de ses sentiments, ainsi que le lui enseignait son code de conduite, avait toutefois la voix chargée d’émotions. Je ne puis vous retranscrire ce qu’il a dit. Je n’ai pas le cœur à cela. Quelques Fer-nés, pourtant, sans doute les plus proches de l’Ambassadeur, avait les yeux humides, brillants de larmes, mais aucun ne s’effondrait. Quelle dignité chez ces combattants.


Musique : Hymne du Pays du Fer

Lorsqu’il eut fini, les Chœurs de l’Armée Pourpre, qui comprenaient les meilleurs chanteurs et musiciens de nos Forces Armées, entamèrent l’hymne du Pays du Fer. C’était une musique triste, il fallait le dire, qui semblait retranscrire la douleur de tout un peuple, sa lutte pour survivre envers et contre tout, maintenir ses lois, ses institutions, ses coutumes, sa culture. Tous étaient au garde-à-vous, en écoutant cette hymne : Samurais Fer-nés, bien sûr, mais aussi les Shinobis Sunajins, les civils, … Puis vint mon tour de prendre la parole, après la minute de silence qui avait suivi la musique.


« Le sang de cet homme n’était pas celui du Désert. Sa culture n’était pas celle des Sunajins. Sa façon de combattre n’était pas celle des Sunajins.
De tout temps, les Samurais et les Shinobis se sont voués une haine féroce, cherchant à se détruire l’un l’autre. A cette ère de lutte a succédé une ère d’ignorance mutuelle. Et pourtant, tel un ingénieur construisant un pont au-dessus du gouffre de nos différences, Minamoto Sokô est parvenu à unifier nos deux nations sous une alliance. Militairement et économiquement, celle-ci apporta beaucoup aux deux pays. Elle rapprocha également nos âmes.
Aucun mot n’est assez fort pour décrire ce que je ressens, pour décrire ce qui est arrivé. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir perdu un membre de ma famille, d’avoir perdu un Sunajin.
Minamoto Sokô avait débuté un grand et honorable projet. Le futur s’ouvrait à lui. Mais ce futur lui a été ravi, ravi par des pleutres qui, craignant la grande habileté au combat d’un Samurai, ont usé d’une ignoble ruse pour lui ôter la vie.
Aujourd’hui est un jour de deuil, un jour de peine, un jour de recueillement. Aujourd’hui, cet homme va retourner sur sa terre natale, où son corps reposera à jamais. Mais avant que nos alliés, et amis, Fer-nés ne le remporte dans leur pays, Minamoto Sokô, par les pouvoirs qui me sont conférés… »



Un soldat s’approcha de moi, tenant dans ses mains une boîte rectangulaire, peu épaisse, qu’il ouvrit et me présenta. A l’intérieur, se trouvait une médaille représentant une Aigle-Soleil descendant dans le Désert, accrochée à un collier de ruban de couleur bronze clair. Cette décoration devait normalement être attachée au cou, mais je lui posai sur le torse.


« … Je te fais Chevalier de l’Ordre du Sable Ancestral. »


Un groupe de sept Archers, au garde-à-vous juste devant l’estrade, encochèrent des flèches recouvertes de parchemins explosifs à blanc et, sur l’ordre de leur Officier, tirèrent en l’air leur salve d’honneur. Le bruit des explosions résonna dans toute la ville silencieuse. Tous les Militaires étaient au garde-à-vous, pour rendre les derniers honneurs à l’Ambassadeur, mais avant tout au soldat, qu’était Minamoto Sokô.

L’heure était venue pour lui de retourner chez lui. Je me tournai vers le Général Mifune, et lui donnai l’accolade. Nous n’échangeâmes aucun mot : cela était inutile. Des Samurai refermèrent le cercueil, et le prirent sur leurs épaules. Devant l’estrade, la foule s’était écartée afin de libérer l’avenue qui conduisait à la Porte Nord, laquelle avenue était bordée de Shinobis et de Kunoichis.


Musique : Amazing Grace

Un groupe de Musiciens des Chœurs précédaient la Délégation Fer-née, jouant un air d’adieu du Désert. Cet air qui retentissait à chaque fois que l’un des nôtres tombait au combat, à chaque fois que l’un des nôtres mourrait pour sauver un Sunajin. Ils avançaient lentement, et pourtant, j’avais l’impression qu’ils s’éloignaient rapidement. Lorsqu’ils passèrent la porte, accompagnés par une Garde d’Honneur Sunajin qui les escorterait jusqu’à la frontière, les Archers tirèrent une nouvelle salve en l’air. Je fermai les yeux, puis me tournai vers le Tsuchikage.


« Tsuchikage-dono, si vous voulez bien me suivre jusque dans mon bureau. »


Nous montâmes les marches du Palais et pénétrâmes à l’intérieur du hall d’entrée. Demain, le nouvel Ambassadeur Fer-né s’installerait dans le bureau de son prédécesseur… Demain.
Arrivé au dernier étage, nous pénétrâmes dans mon bureau. C’était une grande pièce rectangulaire, qui occupait d’ailleurs la quasi-totalité de la surface de l’étage. Les murs étaient recouverts de livres ; les bibliothèques en ébène ne s’interrompaient que pour laisser de la place aux fenêtres, disposées à intervalles réguliers, et dispensant une vue majestueuse sur la ville – après tout, nous étions au point le plus haut de la capitale. Sur le sol de marbre noir, ainsi qu’il l’était dans le reste du Palais, étaient posés d’épais tapis destinés à, comme les épais murs de l’édifice, à maintenir la fraîcheur. Mon bureau, le meuble proprement dit, en ébène lui aussi, était contre le mur Sud. Il était grand, recouvert d’un tapis d’écriture en cuir vert. Dessus étaient posés des encriers et des porte-plumes. Sur le côté gauche, étaient empilés les deux-trois dossiers en retard que j’avais. Toutefois, ce n’est pas vers lui que je me dirigeai, mais vers le centre de la pièce, où trônait une table basse en verre, entourée de deux canapés et de deux fauteuils en cuir. C’est ici que je recevais mes invités lors d’une réunion informelle, où que je désirais créer un climat plus « convivial ».



« Tsuchikage-dono, avant de commencer, puis-je vous demander si vous acceptez la présence, lors de notre entretien, du Maréchal Morinaga Hayasegawa, Lord Chef d’Etat-Major Interarmes, et du Général Mayato Nakuhito, Chef d’Etat-Major Fer-Né ? »


Lorsqu’il m’eut donné sa réponse, je lui fis signe de s’installer sur un canapé, tandis que je prenais place en face de lui.
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Zafura Aki
Bras Droit du Tsuchikage
Zafura Aki


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MessageSujet: Re: Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo]   Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi  que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo] EmptyJeu 27 Sep - 18:21

Un bruit singulier me tira de mon sommeil. Un battement léger martelant mes fenêtres. Je jetais un œil encore fatigué par la vitre et vis avec stupeur de la pluie tomber. Nous étions pourtant en pleine saison chaude, et c'était la première fois depuis des mois que le ciel daignait nous offrir quelques perles liquides pour irriguer nos champs. Les nombreux fermiers d'Iwa se plaignaient de plus en plus ces derniers temps de la sécheresse, craignant pour leurs plants. Bien sur, Takeshi-Sama avait fait dépêcher un bon nombre de shinobi adepte du Suiton pour venir en aide aux paysans, mais la venue de la pluie leur permettrait enfin de souffler après plusieurs semaines de labeurs intensives. Cette nouvelle aurait du m'emplir de joie, mais pourtant une ombre planait encore sur mon cœur. C'étaient des larmes que le ciel versait. Cette idée flottait en moi comme l'ombre retorse d'un vieux vice. Je chassais d'un mouvement de tête ces idées noires et descendit les escaliers de ma demeure, me dirigeant vers la cuisine. Un rapide en-cas, et je m'habillais pour la journée qui se préparait. Je n'avais aucune mission à effectuer, ni de recherche à faire. J'allais probablement passer ma journée au palais, et peut être Takeshi aurait-il quelques minutes à passer avec moi. J'espérais le croiser afin de l'inviter à manger au restaurant de ramen. Ainsi, pendant quelques minutes, nous pourrions discuter, plaisanter, comme avant...

Alors que je rangeais mes katanas dans leurs fourreaux, j'entendis distinctement trois coups net contre la porte en bas. Sans perdre une seconde, j'allais ouvrir à l'inconnu. Shisuki, une kunoichi d'Iwa, se tenait dans l'embrasure de la porte. Elle qui était si souvent souriante arborait une mine bien sombre. D'une main formelle, elle me tendit un parchemin scellé du sceau du Tsuchikage en personne. Ce n'était pas dans les habitudes de Takeshi de faire des documents si « officiels », aussi un doute s'empara de moi quand à la gravité du contenu du document. Mes yeux parcoururent rapidement l'écriture fine de mon sempai, et à chaque nouvelle lettre mes traits se durcissaient dans un masque à la fois peiné et colérique. La guerre frappait de nouveau à notre porte. D'un geste beaucoup trop empreint de fureur je congédiais la messagère, et je remontais lentement jusqu'à ma chambre. Mes pensées étaient un tourbillon incompréhensible. Kumo avait frappé avec lâcheté, tuant par surprise un samouraï, mais avant tout un diplomate. La traîtrise et la fourberie de leur acte n'exigeait pas de propos décent, car pour eux il n'y aurait que la mort. Tout comme Takeshi, j'étais pacifique. Mais alors que lui semblait appliquer au pied de la lettre le pacifisme, n'entrant jamais en guerre, ne combattant que pour défendre sa patrie ou ses amis, j'étais bien plus agressif. La paix ne pouvait être obtenu sans la guerre. Nous devrons éliminer un par un chaque ennemi de la paix avant de pouvoir prétendre la faire régner. Cette guerre allait être une purge. Ma main se referma sur la crosse du Cerberus, mes phalanges blanchissant alors que je serrais bien trop fort. Je tuerais chaque ennemi de ma main s'il le faut pour protéger le village, pour protéger mes amis, pour protéger Takeshi.

Quelques heures plus tard

Je me tenais devant Takeshi. Contrairement à son habitude, il ne souriait pas. D'une manière formelle, il m'expliqua avec précision les raisons de son départ pour Suna. Il désirait que je l'accompagne, choix que je ne pouvais et ne voulais refuser. D'un geste de tête rapide, il me congédia. Avant de partir, je me tournais vers lui, et nos regards se croisèrent pour la première fois depuis le début de l'entrevue. Alors, sans un mot, nous nous comprîmes. La guerre était là, et les risques qu'Iwa s'y retrouve impliquée de gré ou de force était élevé. Avant la fin, nous devrions ôter la vie à de nouveaux innocents. Cette simple perspective suffisait à nous plonger dans un grand malheur, mais aucun de nous deux ne le laissait transparaître. Seul une lueur passagère dans ses prunelles laissait présager quand à la douleur qu'il éprouvait, et la fureur qu'elle pouvait engendrer. Je quittais ce regard avant de sortir de la pièce, fermant les lourdes portes de pierre derrière moi. Quelques lampes à pétroles éclairaient faiblement le long couloir de pierre, faisant danser des ombres sur les murs. Aucune larme ne tomba de mes yeux, malgré l'intense douleur que j'éprouvais. Voir mon ami dans cet état m'était particulièrement pénible. Je passais nerveusement ma main dans mes long cheveux, trahissant mon appréhension quand aux événements à venir.

Deux jours plus tard, nous partions pour Suna. Le trajet fut calme. Personne n'osa s'en prendre aux deux silhouettes tout de noir vêtues qui courraient sans jamais s'arrêter, tels deux tornades à la volonté inexpugnable. Il y eut bien un petit groupuscule de bandit de grand chemin qui tentèrent de nous dépouiller lors d'une de nos rare haltes, mais leurs corps ne pourront plus jamais témoigner de l'idiotie de leur acte. Les tuer avait été aussi rapide que défoulant. Pas un mot n'avait été échangé depuis le départ, chacun de nous étant enfermé dans un carcan de souffrance. L'attaque, bien qu'au dénouement malheureux pour eux, nous avait permis de déchaîner une petite partie de notre fureur. J'avais à peine eut le temps de me débarrasser de mes deux assaillants que Takeshi en avait mis six au tapis, simplement grâce à sa force phénoménale et sa vitesse quasi-légendaire. Après cet affrontement, nos langues se délièrent, et la fin du trajet se fit dans une ambiance bien moins oppressante qu'il n'avait commencé. J'avais pour la première fois depuis des mois l'occasion de passer beaucoup de temps avec mon meilleur ami. Aussi, ce fut avec de légers regrets que je vis les portes de Suna se profiler au loin.Une pointe de nostalgie aurait du apparaître en moi, mais la vue de mon village natal me laissa indifférent. Je n'avais pas de souvenirs heureux ici, seulement la mort et le sang des innocents. Lorsque les gardes nous demandèrent notre identité, je n'eus pas à découvrir mon visage. La simple vue de Takeshi les fit se mettre au garde à vous, et nous pénétrâmes dans l'enceinte du village sans un mot.

Les rues étaient bondées, tout les habitants semblaient réunis pour un événement de grande importance. Tous fixaient un point au loin, une estrade où se tenaient deux silhouettes indistinctes. Je parvins à distinguer le Kazekage et le chef du pays du Fer. Trois guerriers de légende se tenaient à portée de ma vue, deux Kage et un des plus puissants samouraï de l'histoire shinobi. Takeshi me chuchota de m'approcher de l'estrade, ce que je fis bien sur. Au bout de quelques instants, il disparut tout bonnement pour réapparaître sur l'estrade, entre le Kazekage et son homologue du pays du Fer. Un sourire se dessina sur mes traits masqués par les bandes de tissus. Toujours à faire des entrées fracassantes. Pour ceux qui ne le connaissait pas, il semblait s'être téléporté tout bonnement entre les deux hommes, mais ce n'était pas le cas. Il s'était contenté de bondir à une vitesse furieusement rapide, si rapide qu'un œil ne peut pas le suivre. Je pus entendre d'où j'étais sa remarque sur « le cercueil kitsch » et le vague sourire s'agrandit. Le Kazekage lui répondit de manière très formelle, et la cérémonie poursuivit.

Je n'étais pas friand des cérémonies. Trop de bruit, de monde, de l'excès juste pour célébrer la mort d'une personne. Un ninja, ou un samouraï, accepte le caractère inéluctable de sa mort violente au combat lorsqu'il choisit cette voie. On ne pleure pas un shinobi, car le terme même de shinobi indique qu'il périra peut être le lendemain, empalé, ou dans un an, brûlé à mort, ou dans deux, écrasé, ou plus... Mais lorsqu'on parle à un ninja, on parle à la mort. Quiconque la dispense aussi aisément devra lui faire face tôt ou tard, et plus tôt que tard. Et lorsque cette mort arrive, je ne comprends pas pourquoi certaine personne privilégiée ont le droit à un enterrement magistral alors que d'autres périssent, oubliés de tous. Non, lorsque je mourrais, je serai enterré sans cérémonie grandiose. Du moins, je l'espérais. Une cercueil en n'importe quel bois. La seule requête que j'avais était que l'on plante un pommier sur ma tombe. Ainsi, ma mort donnera la vie.

Je m'ennuyais donc fermement lors de cette cérémonie. Les seul moment qui restèrent en ma mémoire furent les deux morceaux musicaux, joués par un orchestre que je ne pouvais voir depuis ma place. Le son vibrait en moi, résonnant dans chaque muscle, chaque ligament, m'emplissant d'une sensation de relaxation et de froide fureur à la fois. Le discours fut à l'inverse, particulièrement plat et ennuyant. Ce fut donc avec soulagement que je vis Takeshi et le Kazekage s'éloigner des célébrations pour se rendre vers le palais. Me frayant un passage dans la foule, je me mis à les suivre sans attirer la moindre attention sur mon compte. Juste avant de franchir les portes, je les rejoignis et me mis à leur hauteur. Les gardes me laissèrent donc passer à leurs côtés, et j'échangeais quelques mots à voix basse avec mon ami. Le Palais où nous étions était d'une rare beauté, et j'admirais en silence ses arabesques, ses voûtes et fenêtres. Le bureau du Kazekage était lui aussi d'une grande beauté. Les deux Kage s'assirent sur deux canapés, et je restais debout derrière mon Kage, les mains croisées dans le dos, les jambes légèrement écartées. Mes yeux se mirent alors à détailler chaque coin de la pièce à la recherche d'une menace potentielle. Lorsque je me rendis compte qu'il n'y avait rien, je me détendis un peu, et pris alors la parole. Je savais que « la tradition » ou « la coutume » n'aurait pas voulu cela, mais j'étais tout de même bras droit, et je m'estimais en droit d'intervenir dans une discussion entre deux Kage. Je n'avais rien à perdre, et tout à gagner. Mais afin d'atténuer mon entorse à la coutume, je me présentais d'abord. Saluant de la tête le Kage :

-Bonjour Kazekage. Je me nomme Zafura Aki. J'espère que ma présence lors de cette réunion ne vous dérangera pas.

C'était une question purement rhétorique, n'induisant pas de réponse, mais j'attendis tout de même un peu pour lui laisser la possibilité de répondre. Puis je repris.

-J'aimerai savoir quelques petites choses à propos de... ce drame.

Je laissais mon dernier mot résonner dans la pièce pendant à peu près une seconde.

-Savez-vous le nom du coupable de cette infamie ? Si nous pouvions le démasquer, nous pourrions peut être éviter une guerre. Simplement punir l'assassin, et ainsi éviter le sacrifice de milliers d'innocents dans le creuset ardent de la guerre. La vie est une denrée rare et précieuse, ne soyons pas trop prompt à la jeter aux orties.

Je me remis au garde à vous et dit d'un ton solennel.

-Pardonnez moi si j'ai enfreint un quelconque règlement en prenant la parole, mais j'estimais important de vous poser cette question.

Puis, j'attendis sa réponse.
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Takeshi Kyo
Yondaime Tsuchikage
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MessageSujet: Re: Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo]   Requiescat In Pace, Minamoto Sokô, Ambassadeur Fer-né, Samurai, Toi  que la Mort a Enlevé Avant l'Heure [PV Takeshi Kyo] EmptyMer 7 Nov - 16:54


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Ce qui est à nous est à nous,
ce qui est à vous est négociable.



Malgré mon entrée fracassante digne d’un très grand film, je me devais de rester sérieux à présent, du moins, au moins pendant la cérémonie. Le samurai Sokô était là traité comme un véritable héro, il avait droit à des obsèques digne d’un Kage. Mais bon en soit, il n’avait rien fait de bien passionnant au moment de sa mort. Il avait juste été assassiné lorsqu’il ne s’y attendait même pas, et qui plus est il n’avait pas réussit à se défendre le moins du monde, de ce que je savais dorénavant, sa mort avait été très rapide. Mais bon, étant moi-même un grand homme politique et une des grandes figures de ce monde, je comprenais tout à fait l’entrain et l’exagération des ces funérailles, après tout, j’y étais pour les même raisons. Pour moi ce n’était d’une façon rien de plus que de la propagande, une façon de bien faire voir mon pays par le peuple de Suna ; c’était de la politique, bien que moi-même je soi altéré par l’évènement. Certes, mon confrère Kazekage devait très certainement avoir bien plus un aspect personnel au problème, mais il y’avait forcément un autre enjeu derrière ces fioritures. Il voulait mettre à l’honneur cet homme, le glorifiant tel un héro pour le village afin d’avoir l’opinion publique derrière lui et de pouvoir sans le moindre mal déclencher la guerre à Kumo. Enfin, c’est ce que je trouvais le plus probable dans cette histoire de mon point de vue, peut être était-il réellement très attaché à cet homme là. Qu’en savais-je après tout ?


Quand tout cela fut terminé, après un bon moment, soit dit en passant, le Kazekage me demanda de le suivre. Bien, nous allions très prochainement discuter de tout cela. Mais je savais très bien au fond de moi que, quoi que je puisse dire, cela ne changerait rien à la situation, et que Suna allait déclarer la guerre à Kumo. Mais j’allais faire ce que j’avais à faire. Voyant vers où je me dirigeais, Zafura me rejoins et se mit à me suivre, comme il se le devait, en tant qu’escorte et bras droit. Je repensais alors au passé de mon ami en ce pays, ce qui me rappela ce que je voulais faire pour lui. Mais passons, tout en suivant de près le Kazekage, j’admirais en silence la beauté de ce grand palais. Je n’y étais jamais rentré depuis mon intronisation, alors très logiquement ce n’était pas avant que j’aurais put le faire. C’était vraiment différent de mon propre palais, mais cela restait magnifique. Enfin, nous finîmes par arriver dans le bureau de mon confrère, tout en haut du bâtiment. La salle était rectangulaire et couverte de bibliothèque de partout. Tiens d’ailleurs ce n’est pas con, je devrais sûrement faire installer la même chose dans mon propre bureau, ça me faciliterait la tâche…euh ouais enfin bon… Avant que je puisse m’installer dans un de ces canapés qui me paraissaient être très confortables. Mon confrère me demanda si la présence de certains de ces dignitaires ne me dérangeait pas. Mais bien entendu, non, cela ne me gênait pas le moins du monde et j’acceptais d’un hochement de tête en n’oubliant pas de sourire. Immédiatement après, je me laissais tomber dans ce canapé en savourant ce confort sublime. Une fois bien installé, il se plaça juste en face de moi. J’allais prendre la parole, mais je fus devancé de peu par mon bras droit. Je pris donc le temps de refermer ma bouche entrouverte et d’écouter mon ami. Il demanda au Kazekage s’il n’était pas plutôt préférable de s’occuper de l’assassin au lieu de s’en prendre à la nation entière de Kumo, et donc d’éviter une guerre où bien des gens perdraient la vie. Admirant la franchise de mon ami et son courage pour avoir prit la parole, je ne pus m’empêcher de sourire légèrement. Mais malgré ses belles paroles je me devais d’intervenir.


-Zafura, je sais ce que tu ressens vis-à-vis de la guerre, et crois moi, c’est mon cas aussi. Mais éliminer l’auteur de cet, « incident », ne résoudra rien. Certes, c’est bien cette personne qui a appuyé sur la gâchette, mais Kumo lui a demandé de le faire et a chargé le fusil avant de le pointer dans la bonne direction. Peut être que tu pense que cela relève de l’individu, mais ce n’est pas le cas, c’est un acte commandité par la nation de la Foudre. Et comme tu le sais je pense, un village est toujours responsable des actes de ses shinobis.


Je lui lançais alors un sourire bienveillant afin qu’il ne m’en veuille pas. Avant de placer ma main à ma gauche du canapé pour lui faire signe de s’assoir. Ce qu’il fit sans chercher à discuter. Malgré mon affection pour lui, il savait très bien que quand je donne un ordre il faut le respecter. De ma sacoche je sortais alors un cigare que je posais entre mes lèvres avant de l’allumer et d’en avaler une première bouffée. En même temps que je la recrachais, je plantais mon regard, le plus sérieux du monde, dans celui du Kazekage.


-Cher confrère, je suis ici pour vous parler de ce que vous avez l’intention de faire. Je comprends vos motivations, je sais ce que vous devez ressentir vis-à-vis de vôtre devoir en tant que Kage. Et si j’étais dans votre cas, je dois avouer que je ferais peut être de même. Aussi ne vais-je pas vous en dissuader, ce serait une discussion longue, inutile, et irritante.


Je fis alors une pause et fumais quelques bouffées de mon délicieux cigare avant de reprendre.


-Je vais accepter votre requête, mais sous certaines conditions. Peut être me trouverez-vous opportuniste, mais vous vous doutez bien que ce sont les règles du jeu. Premièrement, et c’est ce qui est le plus important en mon rôle de Tsuchikage : je veux signer avec votre nation une grande et puissante alliance. Elle consistera en un traité de non-agression et une alliance économique forte entre Suna et Iwa. Nous en tirerons, j’en suis certain, des avantages tous les deux. Et, en cas de danger immense, qui menacerait nos deux nations, j’accepterais une alliance militaire provisoire. Deuxièmement, je ne veux rien avoir à faire dans cette guerre à part vous laisser passer sur mes terres, et, au besoin, d’établir des camps à la frontière de Taki. Et enfin, troisièmement, et c’est une requête personnelle, je veux que tout le passé de mon bras droit Zafura Aki soit définitivement supprimé. Je sais le criminel qu’il fut au sein de votre village dans le passé, un véritable tueur en série, mais il n’était pas maître de ses actes et je me suis occupé de lui rendre son libre arbitre. Aussi je ne veux plus jamais qu’un Oi-nin de votre village ou qu’un quelconque membre le poursuive ou lui reproche la moindre chose. Bien, vous connaissez dorénavant mes conditions, et si vous désirez mon aide, j’attend que vous les acceptiez toutes, ou bien vous n’aurez rien.






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Shunsui A. Minomura
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Les deux Officiers Généraux en question nous s’étaient tous deux assis à ma droite, lorsque le Tsuchikage eut donné son accord. De même, son… Premier Conseiller – du moins je pensais qu’il occupait ce poste – resta avec nous. Ce fut d’ailleurs lui qui prit la parole en premier. J’ignorais quelles étaient les règles précises du protocole en vigueur à Iwa, mais ici, c’était normalement au plus haut gradé, à défaut le plus âgé, de prendre la parole en premier lors de ce genre de réunion. Enfin, ce n’était pas tout à fait exact, je m’exprimais mal, mais disons qu’il aurait convenu que ce fut au Tsuchikage, ou à moi-même, de parler avant tous les autres. Mais je n’étais pas homme à trop m’attarder sur ce genre de choses, surtout lorsque la situation était aussi grave qu’elle l’était actuellement. Et puis, ce n’était pas comme si le Conseiller avait parlé uniquement pour dire des banalités.

J’allais justement répondre à l’homme du Nord, mais son supérieur me devança. Il dit d’ailleurs la même chose, à quelque variante près, que j’aurais dite moi-même. Certes, j’avais pris la décision de mobiliser mes troupes à chaud, juste après l’assassinat de l’Ambassadeur. Mais même maintenant, après avoir réfléchi et discuté avec mes Conseillers, ladite décision me semblait être la bonne, d’autant plus qu’une guerre aurait éclaté d’un jour à l’autre. Minamoto Sokô n’avait été qu’un déclencheur comme les autres. Les occasions de mettre le feu aux poudres, dans ce monde, ne sont hélas pas des choses rares.



« Votre Tsuchikage a raison, Seigneur Conseiller. Les choses ne sont malheureusement pas aussi simples. Si recevoir la tête de l’assassin pouvait tout arranger, je n’hésiterai pas un seul instant. En plus de la raison principale énoncée par vous, Tsuchikage-dono, plusieurs autres aspects de cet événement nous empêchent de recourir à une solution comme celle-ci. Déjà, nous ne serions même pas sûrs que la tête envoyée par Kumo serait celle du véritable assassin. Il serait plus probable qu’ils enverraient celle d’un Ninja moins compétent que celui envoyé. On ne sacrifie pas des talents, quand on peut les préserver. De plus, un Ambassadeur, même si étant militaire de carrière, est de par son statut, avant tout, un diplomate, et les lois de la guerre interdisent d’assassiner ou d’exécuter un diplomate ou un émissaire en mission. »


Je fus reconnaissant au Tsuchikage qu’il ne cherche pas à dévier Suna de la voie de la guerre. Je savais que c’était un homme pacifique, et à la vérité, je m’attendais à ce qu’il m’incite à un compromis avec Kumo, même si sa protestation n’avait été que de principe. Mais là, cela leur faisait gagner quelques instants de négociation et, comme il le disait, leur éviter de confronter trop durement leurs idéaux et leurs réalités.

J’écoutai donc attentivement ses revendications. Les règles du jeu… Oui, c’était de la politique. L’on n’avait rien sans rien. Pour recevoir une faveur de l’autre, il fallait soi-même mettre quelque chose sur la table. Et tout l’art résidait en un savant dosage ; il fallait trouver l’équilibre parfait entre l’offre et la demande, pour dire les choses avec une métaphore économique. Et le Tsuchikage ne se montrait pas trop gourmand, non. Et sa première condition nous arrangerait effectivement, sur le moyen et long terme, le temps que cela se mette en place, tous les deux.



« Je ne vois aucun inconvénient à signer tant une alliance économique qu’un pacte de non-agression. Nous n’avons, effectivement, aucun intérêt à nous faire la guerre, nous n’en retirerions qu’une ruine commune. Et par le passé, nous avons suffisamment fait couler le sang de nos enfants respectifs. Je vais faire rédiger les termes de ces deux traités, et je vous les soumettrai, pour que vous les fassiez analyser par vos Conseillers. Il serait plus efficace que nous montions chacun une équipe diplomatique qui travaillerait au même endroit, cela éviterait de perdre trop de temps à s’envoyer et se renvoyer les textes provisoires.
Je n’escomptais pas vous demander une assistance militaire, rassurez-vous, si ce n’est, à la limite, nous accorder quelques guides afin que nous passions par un itinéraire qui nous convienne à tous deux lors du passage sur votre territoire. Nous enverrons également, lorsque la route aura été décidée, des Officiers de la Police Militaire se mettre en relation, avec votre accord, avec les responsables des villages et communautés que nous serions susceptibles de traverser. Bien évidemment, nous resterons en-dehors des zones urbaines, mais cette précaution servirait à éviter que des Iwajins, croyant à une invasion, prennent les armes contre nos troupes. »



Je m’arrêtai et réfléchis à sa dernière condition. Je savais, comme la plupart des responsables, qu’il y avait eu, au cours de notre histoire récente, une sanglante histoire dans les rangs de la Police de l’époque, qui avait suivie une période de meurtres, mais j’ignorai que le Conseiller d’Iwa, en face de moi, était cet homme. Bien que n’ayant guère suivi assidûment les événements, de par mon éloignement géographique et les sources d’ennui propres à mes fonctions d’alors, je connaissais l’ampleur des crimes commis. Bien qu’étant désormais un citoyen étranger, les Lois de notre Code Pénal m’obligeraient à le faire arrêter et juger sur-le-champ pour ses crimes. Cependant, au nom de la cause qui était celle de Suna et du Pays du Fer, en avais-je le droit ? Je sentais, à l’attitude du Samourai, que celui-ci aurait volontiers accordé son pardon, sa bénédiction, et tutti quanti au Conseiller Iwajin s’il avait été à ma place. Nul doute que, si je refusais cette condition, en plus de voir s’envoler les chances de faire passer mes troupes par un territoire neutre, je risquais de voir la rupture de l’alliance entre nos deux pays. Si j’avais véritablement l’intention, au plus profond de moi, d’arrêter l’homme en question, je serais dans une véritable impasse politique. J’adressai un sourire aux deux dignitaires en face de moi.


« Tsuchikage-dono, vous n’ignorez pas qu’il s’agit là d’un point délicat. Normalement, cet homme devrait être arrêté et jugé tant pour ses crimes que pour sa désertion. Et vous n’ignorez pas le sort réservé aux déserteurs. Toutefois… Ces crimes se sont déroulés il y a fort longtemps, et aujourd’hui, notre Justice et nos Oi-nins ont d’autres chats à fouetter, et des affaires plus urgentes à régler. Concernant les crimes, nous pouvons dire qu’il y a prescription. Concernant la désertion… Je ne peux pas faire de pirouette administrative de ce genre. Néanmoins, le seul moyen pour le laver ce cela… Serait de supprimer complètement son dossier. Seigneur Conseiller, je ne puis faire autrement pour vous assurer dorénavant que vous ne serez plus poursuivis par nos chasseurs. Aux yeux de l’Administration Militaire, vous n’aurez jamais été Sunajin un jour. Tout, de votre relevé de notes à l’Académie, à votre dossier militaire, en passant par la moindre facture à votre nom, sera détruit. Pour nous, vous ne serez dès lors qu’un Conseiller d’Iwa, complètement protégé par l’immunité diplomatique. Je sais que ce serait là détruire une trace de votre passé, mais pour ce que me demande votre Tsuchikage, il n’existe pas de demi-mesure. »


Tandis que je terminai, une collation nous fut servie, composée de petits gâteaux roulés et sucrés, ainsi que d’un délicieux thé à la menthe.


[HRP : Si cela ne convient pas, n'hésitez pas à me le signaler ^^]
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