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 Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]

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Takeshi Kyo
Yondaime Tsuchikage
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Prime: une barbe à papa

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MessageSujet: Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]   Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi] EmptySam 10 Nov - 10:49


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Une réunion sert à décider de
l’ordre du jour de la réunion suivante.



Depuis quelques jours, j’étais particulièrement mal. Une souffrance mentale telle que j’en avais mal au cœur et à la tête. C’est tout en écoutant le crépitement de mon aspirine qui se dissolvait dans mon verre d’eau que je réfléchissais à ce que je devais faire. Une guerre se préparait, la nation de la Foudre affronterait celle du Vent, en compagnie de son allié du pays du Fer. Nul doute, il y aurait de nombreuses victimes, bien des pères enterreraient leurs fils, bien des femmes ne reverraient pas leurs maris, bien des enfants deviendraient orphelins. Car oui c’est bien cela la guerre. Qu’importe les raisons pour laquelle on puisse la déclarer et la faire, les conséquences sont toujours les mêmes : mort et souffrances. Et il n’en serait pas différent pour ce conflit là. Aussi en mon nom de Tsuchikage, et aussi en tant que fervent défenseur de la paix, je me devais d’agir. Oui, je devais agir dans un but simple et précis. Je devais limiter le nombre de victimes de conflit tout aussi absurde que tous ceux qui l’avaient précédé. Et pour cela j’allais devoir discuter avec deux personnes. Je les savais pour le moment en dehors de ce conflit car leurs nations n’avaient aucunement été touchées. Mais rien ne pouvait m’assurer que Suna ou Kumo ne viennent pas leur demander leur soutien, contre quelque rémunération que ce soit. Pour cette raison, je devais agir vite et efficacement. Oui, j’allais convoquer, en mon nom de Tsuchikage, Misaki Hinari la Hokage, et Ogito Yagarashi le Mizukage. Je venais d’avoir l’idée de tenir une réunion qui rassemblerait les Kages encore neutres dans ce conflit. Et mon but était simplement de les dissuader de prendre part dans ce conflit. Mais je savais que je devrais être habile de mes mots et de mes actes afin de les en convaincre. Mais au final, rien ne les forcerait à m’écouter. Durant l’heure qui suivit, je pris le temps d’écrire une lettre à chacun d’eux pour leur faire part de mon envie de nous réunir. J’écrivis des lettres les plus élogieuses possibles, montrant bien que je ne voulais en rien les forcer, mais simplement discuter. Scellant les lettres de mon cachet, je les fis expédier en tant que courrier très urgent. Et au lendemain matin, je reçus dans un laps de temps assez court, leurs réponses positives.


Un large sourire aux lèvres, je préparais donc mes affaires pour rejoindre le pays du Thé, où nous devions nous retrouver. Comme à mon habitude lorsque je voyageais, je mis au dessus de mon uniforme de Tsuchikage, une cape noire ample afin de dissimuler ma véritable identité. Par mesure de sécurité, enfin je devrais plutôt dire par formalité, je pris avec moi une escorte composée de trois membres des forces spéciales. Bien sûr, je savais pouvoir assurer moi-même ma protection, mais il n’est pas très courant qu’un homme de mon rang voyage seul sans la moindre garde. Enfin bon, les choses sont ce qu’elles sont… Comme j’étais très pressé, j’allais à une allure plus que soutenue, et au vu de ma vitesse, mon escorte eut du mal à me suivre durant tout le trajet. La unique pose que je me permis fut simplement pour me griller un cigare, tant l’effet de manque commençait à m’ennuyer. Immédiatement après je repris la route jusqu’à destination. Bien entendu, je fus le premier à arriver sur les lieux. Il faut dire que je devais assurément être les plus pressé que nous ayons cette discussion. Comme il faisait nuit, je pris la décision d’aller dormir dans une auberge avec mes hommes. Au levé du soleil, j’allais directement au lieu de rendez-vous, sans mes hommes. J’avais précisé qu’ils pouvaient être accompagnés pour venir, mais que durant la réunion ils devraient être seuls. L’endroit se trouvait être une des villas du seigneur de ce pays qui nous l’avait laissé pour la journée. Je préparais une table au centre de la maison en attendant mes invités. Et afin de leur faire bon accueil, je préparais du thé pour eux.


Il fut assez ironique de les voir arriver tout deux en même temps dans la pièce. Je me suis alors relevé pour leur témoigner mon respect. Mes yeux se posèrent tout d’abord sur la Hokage. Elle était assurément une très belle femme. Elle avait de beaux yeux verts et une magnifique chevelure rousse foncée. Je fus en fait très surpris par sa grande taille, j’avais rarement vu des femmes qui m’atteignaient presque. Quelque chose me disait qu’elle devait fortement apprécié cela… Mon regard passa ensuite sur le jeune Mizukage. Car en effet, malgré le respect que j’avais pour lui, comme pour tous mes confrères, c’était clairement un jeunot. Il ne devait pas avoir beaucoup plus de vingt ans. Attendez, j’avais presque le double de son âge ?!? Ouah la vache le coup d’vieux quoi… Par contre, il était bien plus grand que moi cet homme là. Et bien que je ne sois pas homo pour un sou, je me demandais le nombre de conquêtes qu’il pouvait bien avoir. Car il fallait se l’avouer, il était très bel homme. Je leur fis alors un grand sourire, avant d’enlever mon chapeau et de le poser sur la table. D’un geste chaleureux je leur fis signe de venir s’assoir.


-Bonjour à vous chers confrères. Je suis vraiment très heureux de voir que vous êtes venus. Asseyez-vous, asseyez-vous. J’ai fais du thé si vous voulez.


Montrant l’exemple, je m’asseyais avant de me servir une tasse de ce bon thé. En attendant qu’ils s’installent, j’allumais un de mes cigares et tirais amoureusement une bouffée de sa délicieuse fumée. Bien, les choses sérieuses allaient commencer.


-Comme vous le savez, je vous ai demandé de venir ici afin que nous ayons une discussion à propos de la guerre qui se prépare entre Suna et Kumo. D’abord je voudrais rappeler que c’est Kumo qui a déclenché ce conflit, que ce soit clair. Ils n’ont rien demandé, rien exigé, ils ont juste attaqué lâchement sans la moindre raison apparente. Bien que je sois contre la guerre ou la moindre effusion de sang qui peut être évitée. Je trouve que Suna a raison de faire la guerre à Kumo. Après tout, le Kazekage ne peut pas se permettre de laisser passer ça, et croyez bien que ça me désole…


Je repris un air plus sérieux, et tout en me grattant la barbe d’une main, je pris une autre bouffée de mon cigare de l’autre.


-J’ai besoin de savoir, si l’un de vous a l’intention de rejoindre l’un des deux camps. Et si c’est le cas, nous devrons en parler longuement. Car je veux plus que tout que ce conflit fasse le moins de victime possible. Mais au final, vous ferez ce qui vous semblera le mieux… Maitre Hokage ? Maitre Mizukage ? Qu’avez-vous l’intention de faire ?




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Misaki Hinari
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Misaki Hinari


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MessageSujet: Re: Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]   Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi] EmptyDim 11 Nov - 17:44


    Elle examina la lettre de plus près, caressa le papier de ses longs doigts fins, ses beaux yeux verts rivés sur l'écriture si particulière du Tsuchikage. Ce message, si important soit il, elle ne l'avait reçu qu'au petit matin et depuis une bonne heure, déjà, elle cherchait un quelconque sens caché bien dissimulé par l'homme d'Iwa, mais rien. Rien que les mots sur le papier dans leur plus simple sens. Takeshi Ryo la conviait à prendre part à une réunion au pays du Thé. Le pays du Thé...Misaki y avait mis les pieds il y a bien longtemps, pour une mission. Mais depuis, elle n'y était plus jamais retournée. Le pays du Thé. La jeune femme leva le yeux au plafond, tentant de se remémorer quelques détails caractéristiques de cette contrée. Mais pas grand chose ne lui revenait à l'esprit. Tant pis. Le sujet de cette réunion serait le conflit qui opposait le pays du vent au pays de la foudre. Quel bonheur ! Comme si on avait besoin d'en parler ! Quel gâchis que les guerres, décidément. Les guerres n'étaient bonnes qu'a se faire de délicieux souvenirs qui viendraient, quelques années après, hanter les cauchemars des ninjas les plus compétents. Les guerres n'étaient bonnes qu'a faire des malheureux, des veufs et des veuves, des orphelines et des orphelins. Des âmes en plus perdues et tourmentées pour le restant de leur vie. La guerre n'était qu'un prétexte. L'humain a besoin de détruire autour de lui pour exister. L'humain a besoin d'avoir peur. L'humain a besoin de la colère, de la rage, du plaisir à voir souffrir un autre. L'humain a besoin de toute cette ardeur qui le prend au combat. Cette ardeur qui fait de lui un guerrier impétueux, libre, meurtrier, incontrôlable. Shizuka avait raison. La guerre ne faisait rien que de réduire des espoirs et des rêves a néant. Même les victoires restaient amères, voire sans aucun goût, quand les pertes avaient été grandes. Et Misaki Hinari en savait quelque chose. Comme Shizuka, Takeshi Ryo semblait être un pacifiste, plutôt un homme de paix qu'un homme de conflits. Mais la décision de la Hokage face à ce conflit restait à prendre. Ils étaient symboliquement alliés à Suna, après tout. Mais elle ne voulait pas de morts de son côté. Pas de blessés. Rien. Pas de malheurs.

    « Mais je ne peux pas me voiler la face. Des guerres, il y en aura toujours. Des pires sans doute, que celle ci. Je ne peux pas protéger l'innocence et la paix éternellement. Il faut se battre pour survivre. Se battre pour ses droits, sa liberté. Il faut toujours se battre pour quelque chose.»

    « Vous les humains...vous les mortels...Vous êtes tellement bêtes. Mais cette bêtise me fascine assez à vrai dire.»

    A ses côtés, la tête posée sur la table, Bakuna la fixait de ses grands yeux jaunes. Des yeux terribles qui faisaient froid dans le dos. Des yeux qui faisaient frémir de peur quiconque croisait ce regard bestial. Même Misaki, à cet instant, ne pu s'empêcher d'être surprise par la ferveur avec laquelle ces deux yeux d'ambre enflammés la regardaient. Si sarcastique soit ce foutu cabot, il avait parfaitement raison. Le genre humain était terriblement stupide. Une moindre provocation, et la guerre pointait déjà le bout de son nez. Mais ce n'était pas le moment de se montrer misanthrope. La Hokage relit une nouvelle fois les mots de son confrère. Quelle décision prendre ? Serait ce la bonne ? La mauvaise ? Quel chemin prendre ? Comment éviter le massacre ? Sa main chercha le poil dru de Bakuna et finit par le gratter affectueusement entre les deux oreilles. Ah, quoi qu'il arrive, lui, serait toujours à ces côtés. Et cette pensée lui mettait un peu de baume au cœur. La guerre impliquait également la solitude, et elle détestait ça. Une nouvelle fois, elle chercha la bonne réponse dans le regard de son compagnon. Mais elle n'y trouva rien. Rien qu'une certaine pitié teinté d'ironie. Ah, si Shizuka avait été là. Mais non, une nouvelle fois, il était parti vadrouiller ou faire Dieu seul savait quoi, si un tel dieu daignait exister. La décision revenait donc à elle seule. Irait elle ou non à cette réunion de kage ? Elle ne mit pas bien longtemps à réfléchir et dès le soir, elle était prête.

    On lui avait flanqué une belle bande de bras cassés en escorte. Non, elle n'avait pas eu le temps de les choisir, alors on l'avait fait pour elle. Quel désespoir...Elle se retrouvait flanquée d'une demi douzaine de Jonin qui ne savait pas quel route prendre pour le pays du Thé et lui posaient constamment des questions à propos du conflit actuel. Moyenne d'âge ? Dix sept ans. Ah la jeunesse ! Moyenne d'âge mentale ? Dix ans ! Il y avait bien un moment ou il fallait arrêter de se battre pour une cape ou de la nourriture, non ? C'est ainsi que la Hokage et ses chers compatriotes prirent la route pour le pays du Thé, dans la joie et la bonne humeur. Misaki se promit de choisir ses compagnons, la prochaine fois, car il y eu un moment ou la patience atteint ses limites.

    « Mais bon dieu ! Vous avez quel âge pour vous engueuler pour des conneries pareilles ! Huit ans et demi ? Non ! Alors maintenant,vous me suivez, et vous la fermez. Merci.»

    Et comme par magie, ô miracle ! Un doux silence était revenu dans la forêt. Un délicieux silence dont Misaki avait profité pour réfléchir encore à son éventuelle décision quant au fait de prendre part au conflit Suna/Kumo. Mais toujours rien. Peut être prendre part à cette réunion l'aiderait à peser le pour et le contre. Quand ils arrivèrent au pays du Thé, elle abandonna sa bande de bons à rien en pleine rue et leur fila sous le nez en compagnie de Bakuna, qui, une nouvelle fois, ne lui avait pas vraiment demandé la permission d'être invoqué. Peu importe, ce n'était pas vraiment quelqu'un, non ? Misaki sourit. Bakuna n'était qu'un vulgaire cabot et serait vu comme tel. Si il ne prenait pas la parole, bien évidement...
    Quand elle se pointa au lieu de rendez-vous, la Hokage tomba sur le Mizukage. Tiens donc. Mais bon, cette rencontre ne la surprit pas. Si le jeune Ogito Yagarashi avait été convié, c'est qu'il n'avait toujours pas exprimé le désir de soutenir un pays plutôt qu'un autre ou de ne pas prendre part au combat. Ils seraient donc trois à cette réunion. Comme l'aurait fait toute personne curieuse, Misaki scruta le Mizukage de la tête aux pieds. De façon discrète, bien évidement. Il était jeune, et c'était un fait. Mais il lui paraissait vif d'esprit et suffisamment intelligent pour s'occuper des affaires de tout un pays. Elle l'avait déjà vu une ou deux fois, mais pas de si près. Oh, il avait une certaine classe, c'était certain. Mais elle décida tout de même de se méfier de lui. Les plus jolis visages cachent les pires crimes. Les deux kage entrèrent donc dans la salle de réunion ou se trouvait déjà Takeshi Ryo. Bakuna sur ses talons, Misaki esquissa un sourire au Tsuchikage, sourire qu'esquissa également l'immense chien, mais le rendu n'avait rien à voir. Bakuna avait le sourire tordu de quelqu'un à l'esprit...tordu.

    « Bonjour à vous chers confrères. Je suis vraiment très heureux de voir que vous êtes venus. Asseyez-vous, asseyez-vous. J’ai fais du thé si vous voulez. »

    Du thé au pays du thé. Logique, non ?
    Les Kage furent invités à s'asseoir. Misaki s’exécuta, et la bête posa sa tête sur ses genoux. D'un geste qui se voulait pesant mais délicat, elle enfouit sa main dans le pelage sombre et épais de la créature et attendit. Le Tsuchikage alluma un bon cigare et une volute de fumée s'échappa d'entre ses lèvres. Ce qui fit penser à la Hokage que son père était capable de faire sortir la fumée par son nez, comme un dragon. Mais, ça, c'était totalement inutile au schmilblick.

    « Comme vous le savez, je vous ai demandé de venir ici afin que nous ayons une discussion à propos de la guerre qui se prépare entre Suna et Kumo. D’abord je voudrais rappeler que c’est Kumo qui a déclenché ce conflit, que ce soit clair. Ils n’ont rien demandé, rien exigé, ils ont juste attaqué lâchement sans la moindre raison apparente. Bien que je sois contre la guerre ou la moindre effusion de sang qui peut être évitée. Je trouve que Suna a raison de faire la guerre à Kumo. Après tout, le Kazekage ne peut pas se permettre de laisser passer ça, et croyez bien que ça me désole… 

    Silence. Le Tsuchikage reprit une bonne bouffée à s'en faire exploser le poumon. Bakuna ferma les yeux et apprécia l'absence totale de bruit.

    « J’ai besoin de savoir, si l’un de vous a l’intention de rejoindre l’un des deux camps. Et si c’est le cas, nous devrons en parler longuement. Car je veux plus que tout que ce conflit fasse le moins de victime possible. Mais au final, vous ferez ce qui vous semblera le mieux… Maitre Hokage ? Maitre Mizukage ? Qu’avez-vous l’intention de faire ? »

    La Hokage hésita avant de prendre la parole. Elle n'avait pas tout à fait pris sa décision. Elle cherchait des alternatives. Pourquoi ne pas tenter de stopper au plus vite le conflit d'une manière différente ? Sentant son anxiété, Bakuna lui mordilla la main. Ce qui eu pour effet de la faire partir au quart de tour.

    « Nous ne devons pas céder à la violence. Prendre parti reviendrait à être partisan de cette violence et de ce futur massacre. Il ne faut pas prendre part dans la guerre. Il faut la stopper. S'unir pour la stopper et trouver un terrain d'entente. Je déclare Konoha dans un no man's land, pour le moment. Je pense qu'il y a d'autres alternatives à se battre. Il y a des accords à trouver pour satisfaire les deux pays. Une réparation.»

    Une partie de son cœur, celle qui aimait le combat et l'ivresse qu'il pouvait lui procurer lui hurlait de prendre un parti. Dans ce cas, cela aurait été Suna. Mais malgré ses quelques accords et sa bonne entente avec le pays du vent, elle ne pouvait s'empêcher de refuser. L'autre partie de son cœur, qui était aussi sa raison, la conjurait de ne point prendre la décision de se mêler à la bataille.

    « Je vous l'avoue. J'ai du mal à prendre une véritable décision. Le mieux pour Konoha serait de ne pas se mêler à cette guerre naissante. Je ne veux pas de morts ou de malheureux. Je ne veux pas avoir à enterrer des compagnons, des amis, même innocents. Et pourtant, l'appel du combat résonne en chaque ninja de Konoha. Certains veulent se battre pour Suna. D'autres préfèrent ne pas se prononcer. Mais moi, je pense qu'il est préférable de ne pas prendre part à la guerre...ni de l'ignorer d'ailleurs. Nos pays devraient s'unir pour trouver un moyen de la stopper. »







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Ogito Yagarashi
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Ogito Yagarashi


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MessageSujet: Re: Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]   Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi] EmptyLun 12 Nov - 1:50

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<< Que tu aies l'étoffe d'un soldat ou non, la guerre viendra toujours à toi. >>

Triste vérité que voilà. Ogito avait récemment eu vent des derniers conflits qui étaient sur le point d'avoir lieu, entre le village du vent et celui de la foudre. Tout en arpentant les rues de son village, il ne cessait de cogiter sur ce sujet plutôt grave. Il fallait prendre parti. Non, il ne le fallait pas. Quoique, si, pour le bien de Kiri. Mais pourquoi perdre des hommes dans une guerre qui ne concernait pas le village de la brume ? Mais pourquoi laisser deux nations, dont une proche de Kiri, courir à leur perte ? Maudites questions. "Maudit esprit que tu as là, jeune Mizukage. Garder un esprit humanitaire était ta priorité, mais dans quel sens tourner cet esprit ?". Cependant, ce dernier affichait tout de même un visage plutôt souriant, afin de ne pas choquer sa population, ni de l'inquiéter. Il est vrai que de voir un jeune homme tant souriant arborer une tête pensive et inquiète, surtout quand ce dernier est le chef d'un village tout entier, n'aurait présagé rien de bon. Ne pas créer de panique interne fût déjà un rôle qui lui tenait à cœur. Mais ne nous voilons point la face. Les habitants savaient que le conflit allait avoir lieu, ils savaient qu'une guerre éclaterait au grand jour entre Kumo et Suna, et ils savaient qu'il y avait de nombreuses chances que les autres villages, Kiri y compris, soient obligés d'intervenir. Il n'en est rien.


Triste barbarie. Maudits Shinobis, maudit monde. Tant d'importance accordée à la violence, à croire que la paix est impossible. Tout le monde la désire, mais personne n'agit en fonction. Des actions individuelles poussent parfois toute une nation à courir à sa perte. Le cerveau d'un seul être. De quoi craindre de mettre un jour au monde un enfant, qui sera l'objet de la destruction de ta nation. Une tête tombera, trois autres têtes auront l'esprit tourné vers la vengeance. Un joli cercle vicieux, qu'il faut pourtant parvenir à briser. Les décisions d'Ogito seront-elles une suite logique de ce cercle, ou conduiront-elles au contraire, directement ou indirectement, à le briser ? Comment agir pour le bien d'un monde ? Ma foi, pour tout vous dire, le temps de cogiter toutes ces pensées, aussi raisonnables soient-elles, Ogito eut le temps d'arriver à son bureau. Le temps de récupérer les clés de son immense domicile, de poser sa tenue de Mizukage à sa place, puis de partir, pensait-il, la soirée pointant désormais le bout de son nez.


Il n'en fut rien. Arrivant enfin à son bureau, il ouvrit la porte, et remarqua une dizaine de lettres sur la table. Laisser ces lettres là, et les lire le lendemain, avec une autre dizaine de nouvelles lettres, ou s'enlever déjà une épine du pied... Le choix fut rapide, il rentra chez lui (What a Face) décida de s'assoir à son bureau, et de débuter une lecture d'une demi-heure. C'est ainsi qu'il ouvrit deux enveloppes lui proposant de faire repeindre la façade de son bureau, trois lettres de jeunes femmes avec lesquelles il avait eu une aventure durant sa jeunesse, et qui voulaient bien évidemment profiter de sa nouvelle notoriété, puis une lettre de soutient, de la part d'un jeune homme qui l'avait choisi pour modèle, une lettre de sa mère, qui n'en pouvait plus de ne pas voir son fils, il faudrait d'ailleurs vraiment qu'Ogito pense à aller la voir un de ces quatre, puis, deux lettres qui n'auraient jamais dû être dans ce bureau, s'adressant en fait à des personnes qui travaillaient à l'intérieur, mais qui en aucun cas n'avaient leur place dans le bureau du Mizukage. Souriant, à la fois par dépit et par amusement, il prit la dernière enveloppe en main, et son visage se figea avec un air très sérieux désormais. En effet, il ne tarda pas à voir le cachet d'Iwa sur son enveloppe, ainsi qu'une signature manuscrite du Tsuchikage en personne. Après ses récentes cogitations, l'inquiétude l'envahit avant d'ouvrir la lettre, inquiétude qui laissa vite sa place à de la curiosité.


La lettre en soit était très élogieuse, le chef du village de la roche savait bien manier les mots, c'était tout à son honneur. Puis, achevant la lettre, il répondit dans la foulée, par une lettre manuscrite, par la positive au rendez-vous au pays du thé proposé par son confrère de la roche, Takeshi Kyo, rendez vous auquel serait également conviée Misaki Hinari, sa consœur du village de la feuille. Les trois nations n'ayant pas encore prit part au conflit. Ogito aurait certainement refusé l'invitation si Kumo ou Suna avait été invité, mais la place à l'hésitation n'avait pas lieu d'être, désormais. Il ne fallait pas se voiler la face, il fallait que les chefs encore en paix discutent des évènements alentours. Le plus rapide des faucons du village de la brume se chargea d'envoyer sa réponse à Iwa. Les coudes posés sur son bureau, il tenait son visage imberbe entre ses deux mains, et cligna longuement des yeux tout en se massant les tempes. Qu'allaient penser les deux autres villages ? Quelles étaient leurs intentions ? Il fallait qu'il en ait le cœur net. Mais la cogitation n'avait pas lieu d'être à cet instant précis. Le Mizukage posa sa veste, et rentra chez lui, pour un repos bien mérité, un homme rentrant du travail, quoi.


Se levant de bonne heure, il prit le temps de se préparer. Un départ anticipé n'était pas de trop, au contraire, il préféra partir un jour à l'avance, afin de ne pas avoir à courir tout le voyage, et pouvoir profiter sereinement de ce dernier. Et puis, un retard aurait certainement terni son image, ainsi que sa notoriété. Autant mêler l'utile à l'agréable. Il choisit trois ninjas pour son escorte : un sensoriel, un doué au combat, ainsi qu'un shinobi à l'audition ultra développée, qui pouvait repérer à deux kilomètres à la ronde une personne aux intentions malsaines. Trois shinobis doués, mais en aucun cas des belligérants, brutes ou tous autres êtres sanguinaires.


"Mes amis, mes frères, nous avons rendez-vous au pays du thé. Enfin, j'ai rendez-vous, mais la coutume veut que je sois accompagné d'une escorte, et je vous ais choisis. Pour être franc avec vous, j'ai une réunion avec les Kages de Konoha et d'Iwa, afin de discuter des récents évènements opposant Kumo à Suna. N'ayez craintes, je n'ai en aucun cas l'intention de me quereller avec eux, et encore moins de conduire nos nations à une guerre sanglante. Des questions ? ... Non ? Tant mieux ! Allons-y !"


De chouettes types. Prêts à suivre leur Kage, avec fidélité et sans intentions de le contredire ou de le contrarier, simplement par patriotisme et amour du village. Des hommes de grande valeurs envers lesquels Ogito éprouvait les meilleurs sentiments. Mais passons. Le voyage s'effectua par bateau, le pays du thé étant vraiment très proche, et directement accessible par la mer, du pays de l'eau. Les quatre hommes eurent l'occasion d'observer toute la beauté des paysages océaniques alentours et de la faune aquatique qui pointait parfois le bout de son nez. Tout au long du voyage, le Mizukage essayait de se faire une idée de l'apparence et du comportement de son confrère et de sa consœur. Les rumeurs disaient que le Tsuchikage était un être dans la fleur de l'âge paisible, pacifiste et généreux, et que l'Hokage était une femme belle, mais avec un caractère bien trempé. Enfin bon, si il n'y a pas lieu de titiller une personne au mauvais ou fort caractère, cette personne peut être de très bonne compagnie. Et puis, Ogito n'était pas du genre à se baser sur des préjugés, il attendait de constater par lui-même.


Trois auberges, une soirée arrosée au saké dans une auberge avec ses hommes, et une nuit à la belle étoile plus tard, il mit ses vêtements et sa coiffe de Mizukage, comme la tradition l’exigeait, puis arriva sur les lieux du rendez-vous, où il pria ses hommes de rester en dehors du bâtiment, et de n'intervenir que si les choses venaient à se gâter, tout en préférant éloigner cette option. L'Hokage arriva quasi simultanément sur les lieux. Lui affichant l'un de ses plus beaux sourires amicaux, il constata sa beauté, avec une certaine retenue toutefois. Elle était certes belle, mais n'oublions jamais que tout ce qui brille n'est pas or. Il entra dans la pièce juste derrière la femme, tout en s'empêchant de contempler son arrière train, question de politesse oblige bien que l'envie ne lui en manquait certainement point. L'accueil chaleureux du Tsuchikage, qui leur avait préparé du thé, qui plus est - comble de l'ironie, au vu du pays dans lequel ils se situaient [Désolé Misa, mais je voulais aussi la placer celle là, avant même que tu ne débutes ta réponse ^^] -, provoqua un certain plaisir à Ogito, qui en avait presque oublié les bonnes manières. C'est ainsi qu'avant de s'assoir, il posa ses lèvres sur la main du Hokage (pour ne pas dire "baisa sa main", afin d'éviter toute confusion Rolling Eyes), de manière respectueuse, et, tout en inclinant légèrement la tête en signe de respect, serra chaleureusement la main du Tsuchikage, dont une analyse rapide de son visage laissa penser le jeune Yagarashi qu'il était un homme d'expérience, ce qui poussait au respect. Puis, il jeta un œil rapide au loup de Misaki, qui n'avait pas l'air de vouloir du mal à qui que ce soit, ce qui, quelque part, rassura le jeune homme.


Ogito entreprit enfin de s'assoir, et d'écouter la tirade du Tsuchikage, qui au passage s'alluma un cigare, au grand désarroi du Mizukage, mais passons. Alors que le chef du village de la roche déclarait que Kumo avait déclenché les hostilités, le jeune Yagarashi entreprit de se servir un verre de thé, et d'en boire une gorgée. Il était exquis, il faudra qu'il en glisse un mot dès que viendra son tour. Écoutant religieusement le discours de son aîné, il constata sa prise de position envers le village de Suna. Bien que cet homme n'ait point envie de prendre part au conflit, qu'il trouvait bien dommage d'ailleurs, il affichait une pensée favorable au village de la feuille plutôt flagrante. Enfin, rien de mal à cela. Après tout, il est très humain de prendre position, et puis, il doit certainement avoir ses raisons, pensait Ogito. Puis, il vint directement au fait, en questionnant les deux Kages sur une éventuelle intervention ou prise de position dans le conflit. Les choses sérieuses commençaient. Avant de prendre la parole cependant, par principe de galanterie et de respect, mais aussi par curiosité, il laissa la seule femme de cette pièce, l'Hokage, prendre la parole en premier. Celle-ci afficha tout comme le Tsuchikage une non envie d'engager son village dans le combat, mais, cependant, semblait également avoir plus de compassion envers le village du vent que celui de la foudre. Bien embêtant tout cela. Ogito était-il donc le seul qui, dans une éventuelle prise de position, rejoindrait le camp de Kumo ? Il en avait bien peur. Cependant, il n'avait aucune animosité envers Suna, et encore moins envers Konoha et Iwa. Cependant, au vu du passé tumultueux liant Kiri et Kumo, il est vrai qu'Ogito préfère maintenir cette paix entre les deux villages plutôt que de créer une liaison d'amitié avec le village de Suna dont il ne connaissait quasiment rien.


Enfin, ne parlons pas du pire. Après tout, il n'y avait pas de raisons de s'engager dans cette guerre. Mais les paroles d'Ogito seront peut être plus précises que celles du narrateur (qui fatigue un peu, je dois le dire...)

" Avant de donner mon avis sur le sujet, mes chers collègues, je me dois tout d'abord de complimenter Tsuchikage-Sama pour son thé, qui est l'un des meilleurs que je n'aies eu l'occasion de goûter ! "


Puis un bol d'air, une inspiration profonde, un air chaleureux affiché sur son visage, et le discours se poursuivit

" Bien. Il est maintenant temps pour moi d'exprimer mon avis sur la chose. Sachez que, en premier lieu, je n'ai en aucun cas l'intention de cautionner toute violence opposant Kumo et Suna. C'est pourquoi je pense réellement ne pas mêler Kiri à cela. Cependant, je dois admettre que rester impassible face à ce conflit me briserais également le cœur, mais je ne sais que faire. Risquer de perdre des camarades Kirijins me désolerais, mais savoir dans un futur proche que notre non intervention éventuelle pourrait briser bien des vies pourrait me causer d'avantage de peine."


Histoire de ne pas s'étouffer, il se tut pendant un laps de temps de deux secondes très exactement. Puis, en maniant ses mots de la meilleure des manière, il aborda le sujet sensible.


" Il y a du vrai dans ce que chacun de vous dites, c'est un fait. Misaki-sama, je dois vous avouer que je suis presque en accord total avec vous. Takeshi-sama, de même. Pour tout vous dire, cependant, je ne pense pas que Suna aie raison de déclarer la guerre à Kumo. Les bruits disent que c'est un assassinat qui a provoqué cela. Soit, c'est bien triste. Mais je trouve assez malsain le fait que tout un pays soit jugé sur un acte individuel dont on ne connait pas les raisons. Enfin, cet avis n'engage bien évidemment que moi, et n'enlève en rien tout le respect que j'ai pour vous. Pour ma part, je pense que, plutôt que de rejoindre l'un des camps, nous devrions essayer de prévenir le massacre avant de le guérir, et en aucun cas le guérir par la force. Je me dois cependant de vous avouer que l'esprit général de mon village est en faveur du village de la foudre, dans une optique de reconstruction de nos relations. D'autant plus que nous n'avons aucune liaison, ni amicale, ni hostile, avec le village de Suna, dont le Kazekage a cependant tous mes respects également. "

"Mais je ne suis pas l'opinion générale de mon village. Je suis dans la même situation que vous deux. Hésitant à faire intervenir mes hommes afin de rétablir la paix entre les deux villages, ou alors laisser Kumo et Suna s'engager dans une bataille acharnée. Enfin, j'écarte au plus loin possible l'option d'engager mon village dans les batailles cependant.



Décidant toutefois de montrer à nouveau qu'il n'avait aucune animosité envers le Tsuchikage, il montra sa non méfiance envers celui-ci en buvant une autre gorgée de son thé, avant de reprendre


" L'Hokage a raison. Nous ferions mieux de nous unir tous les trois, et de réfléchir à une alternative ensemble afin de minimiser les pertes au maximum, que ce soit celles de nos villages ou des deux autres, plutôt que de prendre part à cette guerre, d'un camp ou de l'autre. Il en va également de l'intérêt de Konoha, qui risque de voir de nombreux affrontements sur ses terres, qui se situent pile poile au milieux des deux nations ennemies.


Désormais, Tsuchikage-sama, je pense que moi et notre consœur aimerions également votre avis sur la question. "



Attendant patiemment la réponse de ce dernier, Ogito posa son verre, se relaxa légèrement sur sa chaise, et pris un bol d'air par ses narines, qu'il recracha aussitôt en toussant, à cause d'une parcelle de fumée de cigare qui s'y était mêlée par surprise, avant de rire de cette scène. "Il n'y a là pas de quoi déclarer la guerre à Iwa", dit le Mizukage avec plaisanterie, anticipant des excuses éventuelles de Takeshi.


Dernière édition par Ogito Yagarashi le Ven 23 Nov - 1:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]   Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi] EmptyLun 12 Nov - 20:24


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Tandis que je crachais un peu de ma délicieuse fumée, patient, j’attendais de voir qui prendrait le premier la parole. Et ce fut en grand gentleman que le Mizukage laissa sa consœur se charger d’ouvrir les festivités. Je fis attention de ne pas me noyer dans ces immenses et magnifique yeux, après tout je devais rester concentré sur ces paroles et non pas sa beauté. Un peu de professionnalisme que diable vieux débris !! En l’écoutant, je ne m’empêchais de voir naître sur le côté de mes lèvres un léger sourire. Non par le bonheur que la beauté de cette femme procurait mais par ses dires. Car elle semblait véritablement contre l’entrée en guerre des forces de son village. Et je dis semblais comme je pourrais dire n’importe quoi d’autre car elle nous dit clairement comprendre qu’elle n’engagerait pas Konoha dans ce conflit. Quel ne fut pas ma joie en entendant ces mots là. Néanmoins, elle disait aussi ne pas vouloir ignorer ce conflit. Elle énonça l’idée d’une coopération entre nos villages afin de stopper cette guerre avant qu’elle n’éclate réellement. Le discours de la Hokage m’avait rassuré. Cela faisait un kage sur deux. Manquait encore l’avis du jeune Mizukage.


Le jeune homme me complimenta sur le Thé que j’avais préparé pour leur venu. Je ne pus m’empêcher de lui lancer un grand sourire bienveillant, montrant bien l’homme bon qui se trouvait derrière le titre de Tsuchikage. Certes oui j’occupais un haut rang au sein de mon village, mais je ne m’étais pas renié le moins du monde. Mais passons. Il afficha lui aussi un air chaleureux et commença à parler. Il énonça dans un premier temps son appréhension vis-à-vis du conflit. Lui non plus ne souhaitais pas perdre de membres en agissant dans cette guerre. Mais il ne semblait pas pour autant désireux d’ignorer cette guerre comme je pensais plutôt le faire. Ce qui faisait un point commun entre mes deux invités. Cela se gâta lorsqu’il m’annonça que selon lui Suna n’avait en soit pas forcément réellement raison de déclarer la guerre. Pour lui, un unique assassinat n’était pas suffisant pour déclarer un conflit contre une nation entière. Du moins c’est de cette oreille là que je l’avais entendu, ce qui m’énerva très légèrement, mais je savais me dominer. Néanmoins mon sourire et ma bonne humeur se muèrent en un visage dépourvu de la moindre émotion, un air neutre, observateur et attentif. Il continua son discours, énonçant une nouvelle fois l’idée d’une coopération de nos trois villages pour arrêter cette guerre.


Je venais donc d’apprendre que mes deux confrères avaient des points de vue vraiment très similaires. Mais moi-même, étais-je d’accord avec eux ? Outre e fait de la remarque du Mizukage dont je me chargerais plus tard. Avais-je réellement envie de m’impliquer dans ce conflit. Certes, nous ne le ferions pas de manière armée. Mais intervenir dans cette guerre de cette manière ne revenait-il pas d’une certaine façon à en faire partie ? Je ne savais plus trop quoi penser. Je me souvenais alors de ma discussion avec le Kazekage qui m’avait demandé l’autorisation pour pouvoir passer sur mes terres afin d’aller jusque Kumo. Donc Le pays du Feu ne serait que très peu atteint par cette guerre logiquement. Mais ça ne serait peut être pas le cas du pays du Son. Oh non, vraiment je ne savais trop quoi penser de tout cela. Et je n’avais pas tout mon temps pour réfléchir, je devais répondre à mes confrères, cela faisait déjà un moment que je restais là, l’air penseur. Je décidais donc de reprendre la remarque d’Ogito pour me laisser encore un peu de temps dans ma réflexion. Crachant cette fois par le nez un immense nuage de fumée, et prenant mon air le plus sérieux et grave possible, je fixais le jeune homme droit dans les yeux.


-Mizukage-dono, je me dois de revenir sur certaines de vos paroles. Vous pensez que Suna n’a pas forcément raison de déclarer la guerre à Kumo. Sans doute pensez-vous que les raisons sont trop peu suffisantes. Qu’un pays entier soit jugé pour l’assassinat d’un membre de Suna ; que cela relève d’un acte individuel et n’est pas représentatif du peuple de Kumo. Mais sauf le respect que je vous dois ; sincèrement je pense que vous vous méprenez. Que penseriez-vous si un de mes hommes allait assassiner un haut dignitaire de votre village ? En étant sincère avec vous-même, ne pensez-vous pas que vous feriez peut être de même ? Certes, l’on pourrait penser extrême d’accuser tout Kumo pour un acte perpétré par un seul de ses membres. Mais comme vous le savez, un village est toujours au grand toujours responsable des actes des shinobis qu’il compte dans ses rangs. Certes ce n’est pas la nation de la Foudre qui a directement tiré, mais Kumo a chargé le fusil et l’a orienté en plein cœur de Suna. Et cela a été fait sans la moindre requête, sans la moindre raison. C’est un acte vil et cruel perpétré en temps de paix, ce qui me révolte. Et donc je trouve tout à fait normal que Suna veuille se lancer dans cette guerre. Et si j’étais à la place du Kazekage, j’en ferais certainement de même, car qui veut la paix doit parfois la gagner au prix de la guerre…


Quand j’eu terminé ma tirade, mon visage s’illumina de nouveau et mon habituel sourire revint à sa place. Le Mizukage savait très bien que je ne lui en voulais pas personnellement, mais je ne pouvais pas me taire sur ce point, j’avais envie que cela soit clair, et s’il continuait de ne pas l’accepter, cela ne serait rien, car j’avais dis ce que je devais dire. En voyant que mon cigare se terminait presque, j’en sortis un nouveau de ma poche, avant de l’allumer avec celui déjà presque entièrement consumé. Je retirais le vieux cigare de ma bouche pour y mettre le nouveau. Alors, je contemplais le crépitement du tabac, sans ne plus faire attention à mes invités, et ce durant une dizaine de secondes. Quand il fut entièrement consumé, je repris mon sérieux, inspirant une bouffée, avant de gratter mon menton barbu. Cela dit, il était maintenant temps de revenir au concret, car j’avais pris ma décision à présent.


-Chère Hokage, Cher Mizukage. Si je vous ai demandé de bien vouloir venir ici en ce jour, c’était pour m’assurer que vos villages ne se battraient pas dans cette guerre. Vous le savez, je suis un grand pacifiste dans l’âme. J’aimerais sincèrement que le monde connaisse un jour une paix universelle, sans haine ni souffrance. Alors je quitterais mon poste de kage et irait vivre paisiblement dans une ferme avec ma femme et mon fils. Mais tant que le monde ninja existera, la paix réelle ne pourra jamais exister.


Je passais alors lentement ma main dans mes cheveux, montrant bien à quel point j’étais torturé par tout cela.


-Je suis déjà assez âgé aujourd’hui. Par le passé j’ai tenté d’éviter des conflits qui devaient pourtant avoir lieu, et jamais cela n’a fonctionné. Car quand on cherche du sang, croyez-moi sur paroles, on en trouve toujours, et personne ne peux nous en empêcher… Et voyez –vous je suis quelqu’un de réaliste, j’œuvre pour une paix moindre, mais que je sais possible, la paix de mon village. Je voulais être sûr en vous parlant que le conflit ne toucherais pas les gens de vos pays et qu’il se cantonnerait aux villages de Suna et Kumo. Mais à mes yeux, la paix d’Iwa compte plus que tout le reste. Donc, j’ai le regret, au risque de vous décevoir, de vous dire que je ne vous aiderais pas à stopper cette guerre. Comme je vous l’ai expliqué, je trouve que Suna se bat pour une cause juste, et j’apprécie la Justice presque autant que la paix. Iwa n’étant pas mise en danger par ce conflit, je n’y interviendrai pas, sous aucun moyen que ce soit. J’en suis bien désolé, et j’espère que vous saurez me comprendre, si ce n’est pas maintenant, au moins avec le temps…


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Misaki Hinari
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MessageSujet: Re: Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]   Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi] EmptyVen 16 Nov - 14:26

[Vraiment désolée, j'avais totalement oublié de poster hier soir X__X]

Elle le sentait. Elle sentait cette boule ardente qui bouillonnait sous la chair velue de Bakuna. Une boule d'énergie qui ne tarderait pas à exploser si elle ne prenait pas rapidement la parole. Une certaine tension crispait les muscles de la bête, qui, les yeux révulsés, brûlait de l'intérieur. Il était terriblement monstrueux. Heureusement, seul la Hokage pouvait le voir dans cet état. Les autres ne voyaient là qu'un chien anxieux, qui réclamait les caresses de sa maîtresse. Mais Misaki ne se voilait pas la face. C'était les dires du Tsuchikage qui le mettaient dans un état pareil. Les humains étaient stupides a ses yeux. Mais Takeshi Ryo, malgré toute la sagesse qu'il avait tenté d'insuffler à ses paroles, était désormais un lâche aux yeux de la bête. Alors que Misaki cherchait ses mots, redoublant de caresses pour calmer la créature, elle réfléchissait aussi aux propos de son confrère Mizukage. Lui aussi pensait que s'unir était une bonne idée. L'union faisait la force. Ils en étaient tous conscients. Mais la tension que Bakuna transmettait à sa maîtresse la faisait elle même penser que Takeshi Ryo n'était qu'un lâche de plus. Si il ne venait pas à la guerre, elle viendrait à lui. Elle brûlerait sa chair, ferait exploser ses os en milles morceaux, dont les vautours se délecteraient...et...une étincelle bestiale s'alluma dans les yeux de Bakuna.

Dès qu'elle le vit, elle sut. Elle devait parler. Et elle savait exactement quels seraient ces mots. Pacifiste ? Cet homme ? N'avait il jamais sentis le goût de la guerre sur ses lèvres, sur sa langue, le sang qui coulait alors que l'on ne voulait point le voir couler à flots ? Les cris de rage, les cris de désespoir ? Misaki, elle, en avait eu rapidement sa claque, de toute cette violence. Et pourtant, et pourtant...le brasier en elle depuis longtemps éteint, se rallumait peu à peu. Elle arrêterait cette guerre. Elle ne prendrait pas de parti pour un des deux pays. Elle arrêterait cette guerre d'une façon ou d'une autre, au lieu d'y participer. Elle ne ferait pas couler le sang, oh non, elle ferait couler les larmes. Les larmes de culpabilité. Les larmes de soulagement. Dans les deux camps. La justice, ce n'était pas la violence, ni la mort. La justice, elle devrait se régler par les mots. Par l'argent, peut être. Mais il suffisait, suffisait de le vouloir. C'en était assez ! Assez de tous ces morts ! Tous ces pleurs ! Toute cette douleur ! Tout le système était complètement incompétent.

- Je vais vous dire une chose, vieil homme. Oui, car vous vous considérez comme vieux, mais vos os, eux, hurlent votre jeunesse. Vous n'êtes pas rouillés comme un vieillard, a ce que je sache. Alors maintenant, ouvrez grand vos oreilles et écoutez ce que je vais vous dire. Vous vous dites être âgé. Mais la mort s'en bat, de savoir que vous l'êtes ou non. La guerre aussi. Si ce n'est pas vous qui vous vous avancez vers elle dans le but de la stopper, c'est elle qui viendra vous décimer ! La guerre ne reste pas en place, elle est toujours mobile. Elle viendra, se tapira aux portes de votre pays, et en fera un champ de bataille à feu et à sang, que vous l'ayez choisi ou non. La guerre durera, durera, et ne s'arrêtera peut être pas. Tout cela pour de la bêtise humaine ! Tout cela à cause de l 'égoïsme, de l'égocentrisme de certains ! L'union, voilà ce qui pourrait tout arrêter ! L'union de nos pays ! Mais si tel est votre désir, nous vous laisserons attendre la guerre. Nous attendrons qu'elle vienne frapper à votre porte. Et nous la laisserons vous consumer.

Ce n'étaient pas ses mots. C'étaient ceux de Bakuna qui sortaient de sa bouche. Horrifiée, la jeune femme brisa le contact avec la bête et retira sa main de son pelage. Non, ces mots n'étaient pas les siens. Elle n'aurait jamais été aussi crûe. Mais pourtant, elle n'avait pas lutté contre une influence ou une autre. Non, Bakuna était paisible désormais, bien que toujours aux abois et ne bougeait pas d'un poil. Il l'avait aidé, après tout. Mais cette capacité surnaturelle qu'il avait à l'inciter, elle ne la découvrait que maintenant. Cette créature était décidément incroyable. Elle n'avait aucunement exercé de contrôle sur elle, non. Elle l'avait seulement influencé de part la tension qui se dégageait d'elle. Inimaginable.

- Maintenant, je me fiche tout simplement de savoir ce que vous désirez. Votre pays ne participera pas à cette guerre, très bien. Vous n'aiderez pas non plus Konoha et éventuellement Kiri à la stopper. Très bien. Restez dans votre montagne, et fermez bien toutes vos portes. Et je vous souhaite bon courage, monsieur. Oh, oui, bon courage. Et peut être un jour le vieillard en vous s'en voudra de ne pas avoir stoppé cette guerre avant que celle ci ne vienne mettre tous vos hommes à terre.

Elle ne pouvait compter que sur le soutien du Mizukage pour mener à bien la mission qu'elle s'était donnée. Stopper la guerre avant que celle ci ne prenne une trop grande ampleur. Elle y arriverait. Mais pas seule. Seul, on ne pouvait faire face aux tempêtes. Seul, on ne pouvait escalader des montagnes. Seul, on ne pouvait traverser les chemins les plus dangereux que nous offraient la vie. Seul, on n'était tout simplement rien. Rien que de la poussière. Takeshi Ryo était désormais un grain de poussière à ses yeux. Un grain de poussière qu'un coup de vent ferait s'envoler au loin avant d'être perdu dans un trou noir. Le néant du non-être et de la lâcheté. Certes, ses idéaux n'étaient que pacifisme et bonheur. Mais il fallait se battre pour les acquérir. Lutter. Toujours lutter.

- Alors désormais, Konoha œuvre pour la paix. Non pas pour votre paix, paix temporaire, qui ne vous mènera qu'a votre perte. Konoha œuvrera, j’œuvrerais pour la paix qui me paraît la meilleure. Nous arrêterons les deux camps, nous les stopperons dans leur élan meurtrier. J'en ai plus qu'assez de devoir supporter la perte de ceux qui me sont chers, ou voir des familles pleurer des innocents.

Sa main se fondit à nouveau dans la fourrure épaisse de Bakuna qui frémit de plaisir. Elle avait eu les bons mots. Les mots qui claquent, comme des fouets. Les mots qui tranchent, comme des couteaux aiguisés, comme des crocs luisants, ceux d'un loup, un loup ayant soif de justice. Quoi que puisse dire Takeshi Ryo, désormais, elle s'en contrefichait royalement. Elle n’allait pas attendre que la guerre se pointe à Konoha, elle allait la prendre de court. Et pour cela, elle aurait besoin du Mizuakge.

- Qu'en pensez vous, Yagarashi ? Me rejoindrez vous pour tenter d'arrêter le conflit Kumo contre Suna ?

La flamme dans les yeux de Bakuna brûlait ardemment. Lui aussi, avait hâte d'entendre la réponse du Mizukage et le fixait de son beau regard embrasé.

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Ogito Yagarashi
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MessageSujet: Re: Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi]   Du Cigare, du Thé, Des Kages [Pv: Misaki Hinari - Ogito Yagarashi] EmptyVen 23 Nov - 1:32

La conversation battait son plein. La phase d'écoute était désormais lancée, mettant fin à la phase de discours, achevant ainsi le tour d'Ogito. Dans la logique des choses c'était au Tsuchikage de répondre, les dires de celui qui venait de prendre la parole s'étant achevés, et s'adressant directement à ce dernier. Le respect que chacun s'accordait mutuellement, enfin, pour le moment, les obligeait aussi à ne pas se couper la parole pour quelle que raison que ce soit. Cette conversation était une bombe à retardement. Les conversations étaient les fils ultra sensibles qu'il ne fallait surtout pas couper. Employer un mot tranchant, inadapté, permettrait de couper ces fils, et alors de provoquer une explosion d'une ampleur atomique, pouvant causer de nombreux dégâts futurs. Le Mizukage avait prit soin de manier les mots avec des pincettes, et espérait bien que Takeshi fasse de même. De toute manière, l'ancienneté du chef d'Iwa, son vécu, son expérience personnelle, et les connaissances qu'il pût acquérir au cours de ses longues années d'existence laissaient penser le jeune homme qu'il n'avait pas à s'inquiéter, que son collègue allait utiliser les mots justes, et qu'il serait quelqu'un de sage. Ce fut presque le cas.


Ogito avait, tout comme l'Hokage, exprimé ses pensées les plus profondes et sincères. Il était évident que Takeshi allait faire de même. Mais pas de le sens vers lequel le Mizukage l'espérait. Bien évidemment, chacun est libre de son opinion, et Ogito n'avait absolument rien contre le fait d'être contredit. C'était humain, et puis, c'est en raisonnant à deux que l'on a le plus de chance de s'approcher de la vérité, par des discours croisés, permettant d'attraper un morceau de vérité, ça et là, et d'arriver à une conclusion au plus proche du côté véridique de la chose. Pour le coup, le discours du Tsuchikage sur la responsabilité du conflit opposant Suna et Kumo était totalement antagoniste à celui d'Ogito. Crachant par le nez la fumée de sa saloperie de cigare, et fixant le Mizukage droit dans les yeux, qui entreprit de faire de même, il argumenta en premier lieu son discours, en essayant de faire comprendre à ce dernier que, dans une situation similaire à celle dans laquelle le Kazekage s'est retrouvée, aurait certainement agit pareil, tout en concevant une part de vérité dans les dires d'Ogito. Cependant, il enchaîna en faisant remarquer que le village est responsable des actes de ses shinobis, que Kumo avait attaqué sans raison, et que à la place du Kazekage, il aurait fait de même.


Tristes nouvelles que voilà. Bien évidemment, cela n'engageait que lui, le Tsuchikage l'avait bien fait comprendre. Cependant, Ogito trouvait dommage cette manière de penser. Ainsi soit il. De toute manière, il avait ses arguments à donner à son tour, mais laissa son homologue de la roche continuer, sans l'interrompre. La suite de sa tirade porta sur le fait qu'il désirait une paix universelle, un monde utopique sans guerres ni conflits. Mais ce qui attira surtout l'attention d'Ogito était le fait que Takeshi voulait réunir les trois pays qui ne sont pas en guerre afin de s'assurer qu'ils ne rentrent point dans le conflit opposant Suna et Kumo. Était-ce un simple bienfaiteur, ou bien avait-il des intérêts personnels dans cette guerre ? La deuxième option, même si elle semblait peu probable, resta dans un coin du cerveau du stratège Mizukage. Caractéristique bien particulière des cerveaux stratèges et scientifiques, de ne négliger aucune interaction, même si celle-ci est minime ou très peu probable. Puis, affichant un air inquiet, le Tsuchikage acheva sa tirade, en annonçant dans un premier temps que son âge avancé lui a permis de connaître les erreurs d'éviter des conflits qui auraient du avoir lieu, mais il déclara surtout ne pas vouloir aider Ogito et Misaki Hinari à stopper cette guerre de quelconque manière qui soit, pour le bien d'Iwa, qui n'était pas en danger selon ses dire, étant sa seule priorité.


Ces deux dernières parties du discours attirèrent fortement l'attention d'Ogito, qui s'apprêta à répondre lorsque l'Hokage la devança. Et celle-ci se lança dans un discours tout autre. Elle apparut soudainement très agressive, un changement d'humeur aussi étonnant inattendu, tout en soulignant le fait que la guerre était inévitable et qu'elle viendrait au Tsuchikage si celui-ci ne voulait pas aider à l'arrêt de celle-ci. "Attendre qu'elle vienne frapper à sa porte", selon Misaki. Puis, toujours aussi agressive, employant des mots forts, le qualifiant de "vieillard", enchaîna en lui souhaitant un bon courage, persuadée qu'il pourrait amèrement regretter de ne pas avoir tenté de stopper l'hémorragie de la guerre. Ogito remarqua que, à travers ses discours, elle souligna et insinua à plusieurs reprises la lâcheté de son homologue de la roche. Enfin, d'un air légèrement plus posé, elle annonça que Konoha mettra tout en œuvre pour cesser les conflits opposant Suna et Kumo, avant de demander au Mizukage si Kiri allait faire de même.


Décidément, que d'émotions ! Entre le Tsuchikage qui annonce ne pas vouloir agir, et l'Hokage qui le critique vivement, la tension décupla en une fraction de secondes. Le pouvoir des mots était ainsi. Les dires de l'un qui ne plaisaient pas à l'autre, les mots vifs, tranchants comme des lames de rasoirs, qui étaient à deux doigts de créer un conflit... Il fallait apaiser les esprits. La réaction du Tsuchikage ? A vrai dire, Ogito s'en moquait. Peut être allait-il être également impulsif, ou, au contraire prendre tout cela avec philosophie. Toujours est-il qu'il fallait que le Mizukage intervienne dans le débat. Déjà parce que Misaki lui avait posé une question, mais surtout pour répondre à toutes les questions et remarques auxquelles il n'avait pas eu le temps de répondre, et de tenter un apaisement des esprits.


"Avant de vous répondre, Misaki-sama, si vous le voulez bien, j'ai deux mots à dire à notre ami Tsuchikage avant de parler du fameux sujet qui fâche."


Puis il sourit à l'Hokage, avant de poursuivre, se retournant vers Takeshi

"Pour ne parler que de mon opinion vis à vis de cette guerre, même s'il y a de la véracité dans vos dires, et que je pense votre expérience supérieure à la mienne, je me permets d'affirmer que vous avez tord. Un village n'est pas forcément responsable des actes de ses ninjas. La preuve la plus simple étant l'existence des nukenins qui, disons le franchement, est très contraignante. Avec ma sincérité la plus profonde, je vous répondrai que si un homme haut placé de mon village venait à décéder de la main de l'un de vos hommes, j'essaierais tout d'abord d'avoir un contact direct avec vous, afin de savoir votre rôle dans cet assassinat. Malgré toutes les informations que nous contrôlons, il y en a peut être une infime partie qui nous échappe, dont les mouvements de certains ninjas, sans doute. C'est humain, et nous n'y pouvons pas grand chose.
Vous savez, lorsque j'étais sous les ordres du Yondaime Yagura, j'ai réussi plusieurs fois à ne pas commettre les crimes qui m'étaient ordonnés. Certains de ces ordres auraient pu déclencher des conflits à haute échelle, il n'en fut rien. J'étais moi même responsable des actes que je n'ai pas commis. Ce que je veux vous dire par là, c'est que le contraire peut très bien arriver. Kiri est bourré de ninjas talentueux, certains sont même très proches d'être aussi puissants que moi. Alors pourquoi n'arriveraient-ils pas à agir indépendamment ?

En revanche, si j'ai une preuve concrète que cet acte était délibéré et sous les ordres d'Iwa, là, oui, j'aurais réagi de la même manière. Mais ne parlons pas de malheur, si ce que vous dites est vrai, il n'y a aucune chance que cela n'arrive, dans un sens comme dans l'autre."



Cette dernière phrase avait également pour but de souligner une certaine confiance qu'Ogito avait envers son confrère. Mais puisque le sujet inévitable était sur le point de rejaillir, autant en parler de suite. Il s'adressa donc à Takeshi en premier, puisque c'est à lui qu'il avait le plus de choses à dire.


"Vous savez, je comprends votre position vis à vis de ce fameux conflit. Je peux concevoir le fait que vous n'ayez pas envie de sacrifier vos combattant dans une guerre qui n'est pas la vôtre. Mais rendons nous à l'évidence, Takeshi-sama. L'embryon même de la guerre se situera dans une zone reliant Suna et Kumo. Dans tous les cas, des villages, des pays innocents seront touchés. Cet embryon ne cessera de grandir à partir du point de rencontre des deux nations ennemies, pour au final donner naissance à son enfant : la guerre. Au final, cet naissance sera une machine à tuer, provoquant la mort. Mais surtout, un large périmètre sera touché. Il est fort probable que certaines de vos forces se retrouvent malgré eux dans le conflit, tout comme certaines forces de Konoha. Au final, je suis celui qui a le moins de chances d'être directement affecté par cette guerre, du fait que mon village est sur une île loin au large de vos côtes. Mais comment pourrais-je trouver le sommeil en tant que Mizukage, sachant que des pays, des populations innocentes entières seraient ravagées par une guerre ? Et mes habitants ayant de la famille sur le continent, ne m'en voudraient-ils pas de ne rien faire ? "


Il prit son souffle un instant, avant d'enchaîner, s'adressant cette fois à toute l'audience qui se présentait devant lui


"Vous savez, je dois vous avouer que j'ai longtemps pensé à laisser les Kumojins et Sunajins se taper dessus, se massacrer sans relâche. Mais une guerre prenant de l'ampleur pourrait tous nous affecter ici, directement ou indirectement. Misaki-sama, je pense que, même si vous avez été démesurément agressive dans vos propos envers le Tsuchikage, il y a une part de véracité dans ce que vous dites. Takeshi-sama, si jamais vous ne nous aidez pas à agir, je vous souhaites de tout cœur, et avec ma bienveillance la plus profonde que rien n'arrivera à aucun de vos habitants, et que vous n'auriez pas à regretter cette décision que vous allez prendre. Vous disiez vouloir la paix ? Si nous trouvons une solution, ensemble, nous pourrions même éviter une guerre entre Kumo et Suna, sans mettre en danger la vie de nos combattants.

Si vous choisissez de ne pas nous aider de manière définitive, tant pis. En tout cas, Misaki-sama, sachez que je déclare officiellement Kiri fera tout son possible pour mettre fin à cette guerre, en minimisant toutefois au maximum les pertes éventuelles qu'il pourrait connaître, les réduisant même si possible au néant. "



Enfin, il avait terminé. Mais avant de ne céder la parole à quelqu'un d'autre, il s'adressa une dernière fois aux deux Kages.


"Takeshi-sama, vous êtes de loin mon aîné, et je vous dois tout mon respect. Je fais appel à votre sagesse. Discutons ensemble d'une éventuelle solution, essayons de revoir ensemble votre décision afin d'éviter ces pertes. Je sais que vous en avez autant envie que nous, je sais que vous préfèreriez que cette guerre n'ait jamais lieu. Cela nous fait un point commun à tous les trois. Misaki-sama, oui, je rejoins votre cause. Mais je vous conjure de ne pas vous emportez de la sorte et d'essayer d'apaiser les esprits. Nous quereller serait vraiment inutile en ces temps-ci."


Il avait enfin terminé. Alors, tout aussi calmement qu'il l'était lorsqu'il prononçait ses discours, il entreprit de sourire. S'il y a bien une chose qu'il voulait éviter, c'était l'offense envers l'un de ses deux homologues.Puis, il attendit sagement, et avec un regard à la fois attentif et respectueux la réponse du prochain qui prendrait la parole.

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