Comme toujours au commencement d'une histoire,
les maladresses sont des trésors

Comme tous les jours, ce fut mon réveil qui me tira de mon très profond sommeil. Quelle tristesse j’étais pourtant si bien. J’vous explique tout ça. Je gambadais dans un monde magnifique. Tout y était fait de bonbons et de pâtisseries. C’était la plus belle chose qui puisse exister au monde. Ouais, mais non enfin parce que bon, ouais c’était un rêve, mais cassez pas mon délire ! Ouais donc comme je disais tout était soit en sucre soit en chocolat pour résumer. Je vivais dans une maison faite de pain d’épice et parsemée de dragibus énormes. Je sortais alors de ma maison, et il se mit à pleuvoir. Mais ce n’était pas de l’eau qui tombait du ciel. En fait, des nuages de chamalow, tombaient des petits cookies. Mas première réaction fut d’ouvrir la bouche pour en avaler le plus possible. Mais résultat : très vite je me retrouvais incapable de bouger tant mon ventre était plein. Rampant alors vers ma maison je me rendais compte qu’une nouvelle chose s’y trouvait. En fait il y’avait un coffre fait tout de chocolat. Lentement je commençais à l’ouvrir pour savoir ce qu’il contenait. Et surprise…. Ce putin de réveil sonna !!!!!!!


Donc on revient à la réalité. J’ouvrais avec difficulté mes yeux, en accompagnant l’acte d’un sublime grognement. Comme par réflexe, je pris mon oreiller et cachait ma tête en dessous, comme pour échapper à ce difficile réveil. Mais ma chère épouse ne voyait pas vraiment cela de cet œil. Je sentis sa main m’agripper, et sans que je ne comprenne ce qui arrivait, je volais à travers la pièce. Je m’écrasais avec force contre une armoire qui tomba ensuite sur moi. Je relevais l’objet comme si de rien était et me levais en souriant à Misa. Ce qui avait pour but de lui montrer que j’avais bien compris le message. Bien que je n’en aie pas tellement envie, aujourd’hui je devais aller bosser. Je vous passe tout ce qui est douche, toilettes et repas, eh ouais je suis sympa hé hé. Alors que je partais à peine, ma femme m’arrêta et revendiqua que j’aille acheter du lait en rentrant. Elle ponctua son ordre d’un doux baiser. Un sourire bête aux lèvres je pris donc la direction du palais du Tsuchikage. Une fois là bas, je me mis au travail. En fait quand je n’avais pas à aller en mission, je venais aider Oonoki dans toute sa paperasse. Certes, c’est très vite répétitif, mais le bon côté c’est que je n’ai pas souvent à partir en mission en ce moment. Et je préfère ça en fait. De cette manière je ne risque pas continuellement ma vie, et puis j’ai plus des horaires dignes d’un petit scribouillard. Ce qui me permet de passer plus de temps avec ma famille que je si partais bien plus en missions. Quand l’heure d’aller manger arrivant je me décidais à aller dans un petit fast-food où je n’allais pas très souvent. Sans me presser, je pris la direction du quartier marchand d’Iwa. Sur le chemin, je m’allumais un cigare pour passer le temps. C’est là que mon chat Heaven décida de me rejoindre. Il sauta d’un bond sur mon épaule et me mit un gentil coup de tête.

-Eh mon p’tit Tik-Tak, j’ai passé la nuit avec une de ces chattes... WAHOU, comment elle était chaude j’te raconte même pas !!!

Ah oui, si vous ne le saviez pas, mon chat sait parler… Ouais je sais c’est super, m’enfin ce serait le cas si il n’était pas le plus pervers des êtres que je connais en fait… Quand je marche dans la rue avec cet énergumène, il ne sait pas se taire, il est sans cesse en train de taper la causette, et très souvent c’est pour me parler de cul. Imaginez un peu la tête des gens que je croise dans la rue quand je me balade avec ce matou. Oh, un petit détail, ma femme est une femme très forte de caractère. Et elle ne veut pas le moins du monde qu’Heaven dorme à la maison. Donc en somme, bien que ce soit mon chat de compagnie qui m’accompagne partout. Quand je réside au village, il a une certaine autonomie quoi… Bref, une fois arrivé dans le restaurant, je commandais un Shinobacon maxi best of avec une bière et des potatoes Mc Allister. Bien entendu, comme toujours, Heaven me piqua tout le bacon. Donc en fait j’ai plus mangé un Shinoburger quoi… Une fois mon estomac plein, je devais revenir à mon travail. A peine sortit, je sortais mon dernier cigare et l’allumais. Mais avant même que je ne puisse commencer à le déguster, je rentrais en contact avec quelqu’un. Et mon cigare tomba par terre. Mes yeux s’écarquillèrent comme si on venait de me planter une lame dans le cœur. MON CIGARE !!!!! La personne me dit alors qu’il allait le ramasser. Il se pencha pour le faire, quand soudain, un marchand renversa une grande quantité d’eau qui prit la direction de mon cigare en un rien de temps. L’homme eut se mit alors à genou et implora mon pardon en me disant qu’il allait me rembourser. Mais je ne l’écoutais plus qu’à moitié. Premièrement, ce type ressemblait plus à un chat qu’à un homme, forcément ça choque. Et deuxièmement c’était mon dernier cigare, le choc de sa perte me rendit comme muet et vide d’émotion. J’étais comme en état de choc. Ce qui n’était pas du tout le cas de mon chat. Il sauta alors au sol et hérissa alors ses poils.

-Eh espèce de gros matou, mais t’as de la merde dans les yeux ou quoi !?! On ne fonce pas dans les gens comme ça. SHHHHHH !!!

Me rendant compte que la situation pourrait vite dégénérer vu la façon dont s’emportait Heaven en général. Je décidais de stopper court à tout ça. Je saisis donc mon chat d’une main et le bloquait contre ma poitrine en, ne faisant pas attention à ses injures. J’hésitais vraiment quant au sort de cet individu. En le regardant, je me souvenais de ce type, il venait de sortir de prison assez récemment. Si je le voulais, je pourrais réussir à le renvoyer là bas. Mais pourquoi le ferais-je ? Ok, il venait de détruire à l’instant mon dernier cigare auquel j’étais accro. Mais il n’avait en soit pas fait grand-chose si on veut. Alors non je n’allais rien lui faire de grave. Néanmoins, je tenais à me venger un peu. Je mis un genou à terre, saisi d’une main un petit récipient, que je remplissais de l’eau par terre avant de la lui jeter en plein visage. Un grand sourire aux lèvres je me relevais.

-Eh bien nous sommes quitte grosse boule de poils. J’suis Takeshi Kyo, et toi comment tu t’appelles ?

A force d'y donner votre langue...(vanne de merde en approche! Couchez vous!!):